Alors que les regards du monde de l’athlétisme étaient braqués ce samedi sur la Diamond League de Londres, marquée par une course exceptionnelle sur 800 mètres remportée par Emmanuel Wanyonyi en 1:42.00, un autre nom faisait parler de lui… mais à plus de 1 200 kilomètres de là. À Madrid, loin des projecteurs londoniens, Djamel Sedjati a choisi une autre voie. Et il a eu raison.
En effet, alors que la bataille faisait rage à Londres, le demi-fondiste algérien, Djamel Sedjati, a surpris en faisant l’impasse sur le prestigieux meeting londonien de la Diamond League. Un choix qui a pu étonner. Mais Sedjati, préférant se concentrer sur lui-même, avait un autre plan. Un autre défi, et une autre tactique à mettre à l’épreuve.
Entre Londres et Madrid, Djamel Sedjati choisit l’efficacité et la gagne
Aligné au meeting de Madrid, étape du World Athletics Continental Tour (Silver), le champion algérien a testé une nouvelle approche tactique : prendre les devants dès les premiers mètres.
Cette fois, la prise d’initiative a payé, et la logique a été respectée. Avec un chrono de 1:43.53, digne de ses standards, Sedjati s’est brillamment imposé, établissant ainsi un nouveau record du meeting. Mieux encore, il a montré du caractère : un virage dangereux, un concurrent qu’il évite de justesse, un rythme soutenu… mais jamais de panique. Juste du contrôle. Juste du Sedjati.
Pendant que Wanyonyi, Arop et Burgin se livraient une bataille titanesque à Londres dans l’un des 800 m les plus rapides de la saison, Sedjati, roi des pistes madrilènes, envoyait un message clair depuis la capitale espagnole : il est prêt, lucide et redoutablement efficace.
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