Le verdict est tombé, et il a glacé tout le monde. Youcef Belaïli ne rejouera plus cette saison. Touché aux ligaments croisés du genou, l’attaquant algérien va devoir observer de longs mois d’arrêt. En Tunisie, la nouvelle a provoqué une onde de choc tant le joueur symbolisait, à lui seul, la magie et la beauté du championnat.
En effet, icône du public et vitrine du football local, Youcef Belaïli faisait l’unanimité par son talent, son audace et son génie sur le terrain. Son absence laisse un vide difficile à combler, à tel point que certains consultants parlent d’un championnat “sans saveur” depuis cette blessure. « Avec la blessure de Belaïli, c’est tout l’éclat du championnat qui s’éteint », a estimé un observateur tunisien, avant d’ajouter : « Il était l’unique attraction, celui que tout le monde venait voir jouer. »
En Tunisie, le constat est brutal : sans son magicien, le championnat tunisien perd tout, selon ledit consultant. « Qui va animer ce championnat morose maintenant ? Qui va éblouir le public. Personne ne va regarder des planches jouer sur le terrain. Tout le monde prenait du plaisir à voir Youcef Belaïli jouer, même ses adversaires. » Belaïli était devenu plus qu’un joueur, il incarnait une passion, un style, une émotion.
@onzefennec 🔴| L’avis tranché d’un consultant tunisien après la blessure de Belaïli : « Le championnat est terminé avec la blessure de Belaïli. Personne ne va prendre du plaisir maintenant. Qui pour animer ce championnat morose ? Il ne reste que des planches sur le terrain. Tout le monde prend du plaisir à regarder Belaïli jouer, même les joueurs adverses » #fyp #belaili_youcef #lesverts⭐️⭐️
Absence de Youcef Belaïli : même la presse perd sa muse… et va devoir se réinventer !
L’absence de Youcef Belaïli ne se fera pas seulement ressentir sur les pelouses ou dans les tribunes, mais dans tout un pays où l’on regardait le football avec des étoiles dans les yeux dès qu’il entrait en action. Même la presse tunisienne s’en retrouve orpheline.
Interrogée à ce sujet, une invitée du plateau de la chaine tunisienne Talvsa TV a résumé le sentiment général : « Belaïli, c’était notre matière première. Les journalistes l’ont utilisé plus que son entraîneur lui-même ! Désormais, il va falloir trouver autre chose à raconter. » « C’est tout à fait normal qu’il capte toutes les plumes des journalistes tunisiens, il est un joueur unique, sur et en dehors du terrain, il est de la trempe de Neymar », explique l’animateur de l’émission.
Une phrase qui en dit long sur l’aura de l’Oranais, dont chaque geste, chaque déclaration ou performance suffisait à faire vibrer les colonnes des journaux. Avec sa blessure, c’est tout un pan de l’actualité sportive tunisienne qui perd sa flamme !
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