En l’absence de Ramy Bensebaïni et avec Aïssa Mandi qui a été ménagé, Vladimir Petkovic a non seulement changé son axe central mais aussi la disposition. Ainsi, dans un cœur de la défense à trois, Zinedine Belaïd s’est illustré en livrant, toute proportion gardée compte tenu de la faible adversité, une partie très solide en collaboration avec Samir Chergui et Jaouen Hadjam.
Pour sa troisième sélection avec l’équipe nationale A, Le défenseur de la JS Kabylie était titulaire. Et on peut dire que le Canari n’a pas déchanté pour l’occasion en rendant une copie super costaud. N’ayant joué aucune minute lors du stage d’octobre, qui marquait son retour après une absence lors des 5 rassemblement précédents, le natif de Thénia a vu la donne changer pour novembre.
Bon dans l’alignement et les interventions, nickel dans la relance
Passé par une période compliquée après avoir fait le (mauvais) choix d’aller jouer en Belgique chez le KV Saint-Trond, le longiligne axial a décidé de revenir en Algérie. Performant avec la JS Kabylie, où il a clairement retrouvé de la confiance, Belaïd a eu son opportunité ce jeudi contre le Zimbabwe. Conscient que les occasions ne se représentent pas souvent à ce niveau, il a tout donné et brillé.
Que ce soit dans l’alignement, dans les interventions mais aussi les relances, l’ex-pensionnaire de l’USM Alger aura été propre. Très agressif sur l’homme et prompt dans ses jaillissements pour ne pas laisser les joueurs recevoir le ballon dans de bonnes conditions, Belaïd a aussi été là pour rattraper certaines défaillances. En particuliers les décalages engendrés par le mauvais placement au milieu de terrain. Surtout que Ramiz Zerrouki et Ismaël Bennacer n’ont pas montré la complémentarité qui puisse rendre le bloc hermétique. Somme toute, le joueur de la JSK ne s’est pas loupé et a probablement verrouillé une place pour la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier) au Maroc.



