Le technicien portugais Carlos Queiroz (63 ans) vient d’annoncer ce mardi sa démission du poste de sélectionneur de l’Iran qu’il occupait depuis avril 2011. L’ex-entraineur du Real Madrid qui possède une expérience non-négligeage à travers le monde pourrait constituer un profil séduisant pour la FAF en quête d’un successeur à Christian Gourcuff.
Pratiquement dans le même temps que Christian Gourcuff, le sélectionneur de l’Iran Carlos Queiroz a décidé de rendre son tablier à la sulfureuse fédération iranienne de football après 5 ans de bons et “tumultueux” services.
Débarqué à la tête de la sélection iranienne en 2011, le Portugais avait conduit les Blanc et Rouge jusqu’à la Coupe du monde 2014 au Brésil, où ils avaient plutôt fait bonne figure malgré une élimination au premier tour en s’inclinant de justesse face à l’Argentine de Messi.
Tiraillé dans une lutte de pouvoir qui oppose la Fédération locale au ministère des Sports iranien, le technicien portugais a préféré jeter l’éponge après un bilan positif (20 victoires, 13 nuls, 5 défaites). C’était «la seule option», explique-t-il. «Je pars la tête haute. La chose la plus importante est que, après quatre ans, je me sens très honoré et très fier d’avoir dirigé cette équipe.»
Habitué à exercer dans un contexte difficile et capable de supporter la pression, Queiroz possède un CV de globe-trotter pour le moins séduisant avec des expériences en Afrique du Sud, aux Emirats Arabes Unis, aux Etats–Unis ou encore au Japon. Disciple d’un certain Alex Ferguson dont il a été l’adjoint à deux reprises à Manchester United durant 6 saisons, le technicien portugais a également dirigé le Real Madrid de Zinedine Zidane lors de la saison 2003-2004.
Autre fait d’arme et non des moindres, avant de prendre en main la sélection iranienne, Carlos Queiroz était le sélectionneur du Portugal de Cristiano Ronaldo avec lequel il a réalisé le “rêve de toute une vie“, celui d’emmener son pays en Coupe du Monde en 2010. Enfin, coté finance, son salaire en Iran avoisinait les 1,5 millions d’euros annuel, ce qui semble à la portée de la FAF pour peu que son profil plaise du côté de Dely Brahim. Une piste à étudier…
Yassin Benarbia, La Gazette du Fennec