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De Wilde, Cavalli, Alcaraz… les procès s’entassent à la FIFA !

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Des anciens joueurs et entraîneurs ayant exercé en Algérie ont saisi la Commission du Statut du Joueur de la FIFA. Les sanctions commencent à s’entasser pour les clubs algériens et la FAF. Et l’ardoise est pour le moins salée.

La gestion anachronique et anarchique au sommet de la balle ronde nationale et dans les clubs de l’élite est en train de rattraper les différents auteurs. Les correspondances émanant de Zurich affluent chez les clubs algériens ainsi que la Fédération algérienne de football (FAF). Les footballeurs étrangers qui sont passés par le championnat ainsi que les techniciens font valoir leurs droits bafoués auprès des instances juridiques mondiales. Procédures réglementaires préjudiciables pour des responsables qui respectent rarement leurs engagements.

Répercussions sur le long terme

Les trabendistes du foot qui croient que les baux signés par les deux parties ne sont que des vulgaires torchons se voient contraints d’honorer les clauses financières. Surtout que les ruptures se font souvent de manière unilatérale au lieu des solutions à l’amiable. C’est le cas pour le driver français Jean-Michel Cavalli qui a traîné le MC Oran, son ancien employeur, dans les couloirs de la FIFA pour toucher son dû. Émoluments estimés à 100.000 dollars pour avoir travaillé deux mois sur les 4 qu’il devait assurer pour sauver le Mouloudia. Onéreux et irresponsable.

Le team d’El-Bahia et l’ancien sélectionneur de l’EN ont mis fin à leur collaboration mais ce dernier n’avait pas perçu la totalité de ses mensualités. Il a obtenu gain de cause par la voie juridique. Problème, les gens avec qui il avait négocié et travaillé ne sont plus aux commandes administratives des Hamraoua. C’est la nouvelle équipe qui devra payer les pots cassés de la précédente. Une collaboration dont les documents en attestant n’ont pas été trouvés par l’actuelle équipe dirigeante. Conséquence, elle n’a pas de quoi faire un recours.

Casoni, Soudani et les autres plaignants

« La responsabilité dans cette affaire incombe à l’ex-président du club qui n’a non seulement pas honoré ses engagements envers Cavalli, mais n’a délivré aucun document à la nouvelle direction ayant trait à la période de sa gestion à même de lui permettre de défendre les intérêts du club », dénonce un communiqué de la formation de l’Ouest. Aussi, « le comportement de l’ex-président porte préjudice à l’image de marque du club, et nous cause davantage de problèmes financiers. Nous nous attendons d’ailleurs à d’autres mauvaises surprises dans ce registre », ajoute le MCO.

D’autres verdicts en défaveurs des sigles du championnat national ont été prononcé. Les joueurs africains Dembélé (O Médéa), Touré (MO Béjaïa), Delahi (NA Hussein Dey), Soudani (DRB Tadjenanet) ont obtenu gain de cause. Pour ce qui est des entraîneurs, Bernard Casoni (MC Alger) et Daniel Darko Janackovic (AS Aïn M’lila) ont été acquittés pour être payés jusqu’au dernier sou.

40 milliards de centimes et enchères ouvertes

Ceux ci ne sont que des exemples du foutoir administratif et le désordre qui règne dans la discipline. En tout, si l’on croit les chiffres qui circulent, la totalité des procès et arriérés à payer s’élèvent à 40 milliards de centimes tous clubs réunis alors que d’autres affaires sont en cours de traitement. Notamment celle de Lucas Alcaraz qui est passé sur le banc des Fennecs durant 6 mois. Il était le premier choix de Kheireddine Zetchi, patron de la FAF. Collaboration soldée par un licenciement brutal après 5 rencontres seulement.

Selon un premier verdict émanant de la FIFA, l’Espagnol devrait être dédommagé à hauteur de 25 milliards de centimes pénalités non incluses. Par ailleurs, le Belge Patrick De Wild, ancien entraîneur des U23 et adjoint de Georges Leekens, a lui aussi gagné son procès avec la structure footballistique algérienne. Il a été recruté du temps de Mohamed Raouraoua en packaging. Montant de l’amende 145.000 euros. C’est pour dire que le mal est endémique mais touche même les instances suprêmes du sport national. Quand la locomotive ne tient pas bien sur rails, les autres wagons ne peuvent que désaxer.

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