La Fédération algérienne de football (FAF) semble s’être résignée à l’idée d’attendre l’après assemblée générale élective (AGE) pour poursuivre la modification des codes électoraux et les statuts entamés en octobre 2019. L’éventualité d’une confrontation avec le MJS ne se pose même pas.
La FAF ne compte pas entrer en conflit avec le MJS. L’instance fédérale compte bien se soumettre aux décisions de la tutelle qui a rappelé dans un communiqué datant de mercredi que les modifications des codes électoraux et les statuts ne peuvent se faire qu’après la tenue de l’assemblée générale élective (AGE).
« Si nous ne recevons aucune correspondance de la FIFA concernant ce dossier, nous serons obligés de se conformer à la dernière instruction du MJS que nous respectons. Notre objectif est d’éviter à l’équipe nationale des sanctions de la part de l’instance internationale », a indiqué le secrétaire général de la FAF, Mohamed Saâd sur les ondes de la radio nationale.
Qu’à cela ne tienne, la Fédération n’a pas rangé la “carte” de la menace de la FIFA qu’elle continue à exhiber dans l’espoir de faire fléchir le MJS. “Dans le cas où la FIFA entre en scène, nous serons obligés de recourir à une visioconférence entre la FAF, le MJS et la FIFA pour essayer de trouver un compromis“, suggère Saâd. Reste à savoir si le MJS, qui a clôt le sujet mercredi, rouvre la porte à des pourparlers.