Ce mardi, l’Algérie pleure la disparition d’une de ses plus grandes figures sportives. Abdelkader Ould Makhloufi, légende de la boxe algérienne, africaine et arabe, s’est éteint à l’âge de 80 ans, laissant derrière lui un héritage sportif inégalé et une empreinte indélébile dans le monde du “noble art”.
Considéré comme le plus grand boxeur jamais produit par l’Algérie, Ould Makhloufi a marqué les années post-indépendance par ses exploits sur le ring. Véritable pionnier, il s’est forgé un palmarès impressionnant, devenant notamment champion d’Afrique professionnel entre 1973 et 1977. En 1975, il atteint les sommets mondiaux en décrochant le titre de vice-champion du monde sous l’égide du prestigieux World Boxing Council (WBC).
Après avoir brillé en tant qu’athlète, le doyen de la boxe algérienne a mis son expérience et sa passion au service de son pays. De 1979 à 1983, il a entraîné l’équipe nationale de boxe, contribuant à la formation d’une nouvelle génération de champions. Son rôle ne s’est pas limité au ring : il a incarné un modèle de persévérance et de dévouement pour tous ceux qui aspirent à la grandeur dans le sport.
La disparition d’Abdelkader Ould Makhloufi, alias Kader, marque la fin d’une époque pour la boxe algérienne. Mais son parcours exceptionnel continuera d’inspirer les générations futures, faisant de lui une figure immortelle dans l’histoire du sport national.