Sans surprise, Rayan Mathis Cherki a fini par rejoindre l’équipe de France. Ce choix était attendu. La Gazette du Fennec avait même informé les lecteurs que le joueur de 21 ans n’avait aucune intention de jouer pour l’Algérie. Mais, contrairement à ce qu’a assuré son entourage au quotidien franççais L’Equipe, la Fédération algérienne de football (FAF) et l’entraîneur Djamel Belmadi ont eu une approche concrète avec le milieu offensif.
Les Verts étaient une alternative crédible pour Cherki car la FAF et Belmadi ont pris attache avec lui depuis 2022. Malgré cela, le camp du joueur a tenté de faire croire que l’Algérie n’a jamais bougé le doigt pour lui manifester son intérêt.
Belmadi ne s’était pas plié en quatre mais…
« C’est mal connaître Rayan de penser qu’il ait pu exercer une pression sur qui que ce soit ou qu’il ait pu utiliser une autre sélection. C’est aussi irrespectueux à l’égard du sélectionneur dont le discours a été très clair. Rayan n’a jamais eu le moindre échange avec un sélectionneur ou le président d’une autre Fédération. Même s’il aurait pu y prétendre, il ne possède la nationalité d’aucun autre pays », rapportait jeudi le quotidien L’Equipe.
On ne va pas s’étaler sur la première partie de la déclaration qui est difficile à prouver car elle relève de l’intention. En revanche, dire que « Rayan n’a jamais eu le moindre échange avec un sélectionneur ou le président d’une autre Fédération » relève clairement de la mauvaise foi. Peut-être que la FAF n’a pas trop poussé et que Belmadi n’était jamais dans une posture de forcing. Toutefois, l’ex-driver de l’EN a même dîné à Lyon avec les deux parents de Rayan Cherki à l’époque pour leur faire part de l’intérêt sincère des Fennecs.
Cherki avait un plan de carrière sans l’Algérie
Il est évident qu’avoir les Verts comme carte en main est un sacré atout et selon nos informations il en a joué auprès de la FFF pour faire pression. Dans la conjoncture actuelle, la France ne pouvait, ne serait-ce que par orgueil, pas se permettre de laisser filer un talent comme Cherki qu’elle a formé. Faire un cadeau pour l’Algérie ne collerait pas avec la conjoncture. La solution de le “verrouiller” s’imposait presque d’elle-même. Bien que Didier Deschamps, coach des Bleus, ait laissé entendre qu’il n’en était rien.
Enfin, on notera que la FAF, pilotée par Walid Sadi, “a tenté une dernière approche il y a quelques semaines” comme nous l’assure une source crédible. Malheureusement, le ressenti était que Cherki “avait déjà un plan de carrière sans l’Algérie”. Il l’aurait même fait clairement fait savoir. A partir de là, il n’y avait plus grand-chose à faire. La mauvaise foi du joueur est à rappeler. Ce dernier s’amusait à répondre systématiquement « inchallah » aux supporters algériens qui l’interrogeaient sur sa venue avec les Verts. La classe aurait été de s’excuser auprès des supporters de l’Algérie plutôt que d’affirmer bêtement qu’il n’en a pas la nationalité.