Une circulaire de la FIFA datant du 5 février 2021 est venue mettre à mal le bon déroulement des deux dernières journées des éliminatoires de la CAN-2022. Le document n°1749 de l’instance faîtière du football mondial régissant «la mise à disposition des joueurs et des joueuses pour leurs équipes représentatives» a contrarié au plus haut point la CAF et ses associations membres qui entendent bien annuler le diktat des clubs européens qui refusent de libérer leurs internationaux.
Nous l’annoncions ici, plusieurs joueurs de l’équipe nationale pourraient être empêchés de prendre part à la fenêtre FIFA de ce mois de mars. Sur la base d’une circulaire de la FIFA (1749) qui date du 5 février dernier stipulant que «Les amendements à l’annexe 1 du RSTJ concernant la mise à disposition des joueurs et des joueuses pour leurs équipes représentatives – qui ont fait leurs preuves l’an dernier – ont été prolongés, cette fois jusqu’à fin avril 2021. Ils s’appliqueront donc à deux fenêtres internationales pour les femmes (février et avril), une fenêtre internationale pour les hommes (mars) et deux fenêtres internationales pour le futsal (mars et avril), la participation des joueurs africains évoluant en Europe aux dernières journées des éliminatoires de la CAN-2022 est sérieusement menacée.»
Car grâce à cette circulaire, les clubs ne sont plus tenus, règlementairement cela s’entend, à laisser à la disposition des sélections leurs internationaux durant la fenêtre du mois de mars. Ce qui risque de fausser, le cas échéant, les joutes, sachant que des sélections n’ont pas encore validé leur qualification à la messe africaine prévue entre le 15 janvier et le 28 février 2022 au Cameroun.
Un test PCR à la place d’un auto-isolement d’une semaine ?
Alors que la rumeurs du report des deux dernières journées a été partiellement évoquée, l’on apprend d’une source crédible que la Confédération africaine de football (CAF) maintient non seulement les deux journées de mars à leurs dates initiales, mais elle a en plus entrepris des discussions avec la Fédération française de football (FFF) – la France étant le pays qui renferme le plus d’internationaux africains – dans l’optique de trouver un compromis qui permette aux sélections africaines de disposer de leurs professionnels.
En gros, la CAF demande à la FFF d’exempter les joueurs qui rentrent de sélection du confinement d’au moins cinq jours auquel est soumise toute personne entrant sur le territoire français. L’instance africaine demande à ce qu’un test PCR négatif puisse se substituer au confinement obligatoire, comme expliqué par la circulaire 1749 dans l’article 3 alinéa I 3. «Les règles régissant la mise à disposition des joueurs pour les équipes représentatives de leur association prévues à l’annexe 1 s’appliquent normalement, sauf si : i. une quarantaine ou période d’auto-isolement d’au moins cinq jours est obligatoire à compter de l’arrivée».
Une réponse doit être rendue à la CAF incessamment. En attendant, la participation des internationaux algériens évoluant en France n’est pas complètement écartée.