Meziane Ighil, dont le dossier de candidature à la présidence de la FAF a été rejeté, a porté de graves accusations à l’encontre des commissions de candidatures et de recours. Pour l’ancien sélectionneur national, ces deux commissions ont fait preuve d’impartialité latente.
Ighil Meziane l’a dit sans ambages. Selon lui, s’il y a un dossier de candidature qui remplit tous les critères c’est bel et bien le sien. Et pour le prouver, il a lancé un défi aux autres candidats d’exposer chacun son dossier devant l’opinion publique. ” S’il y a un dossier qui doit être retenu, c’est le mien. Il y a des choses graves qui se sont passées dans les coulisses et que je ne peux pas révéler. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis prêt à exposer mon dossier devant l’opinion publique. Je mets au défi les autres candidats d’en faire de même. On verra alors qui est éligible et qui ne l’est pas”, a déclaré d’un ton exaspéré l’ancien directeur technique national qui affirme carrément avoir été victime d’une injustice.
Plutôt résigné, Meziane Ighil a affirmé qu’il ne s’attend pas à ce que son recours soit repêché par la commission des recours “dont le président (Djamel Kadhi, président de la Ligue de football féminin) est tombé dans un délais de parti pris en mandant l’une des filles de sa Ligue au profit d’un candidat (Walid Sadi). A moins d’un miracle, je ne m’attends pas à ce que cette commission désavoue les décisions de la commission électorale”.
Pour rappel, Meziane Ighil a été recalé par la commission électorale sous prétexte que don mandatement par l’Amicale des anciens internationaux de football (AAIF) est non valide et qu’il a déjà écopé d’une suspension grave (6 mois).