L’élection de Meziane Ighil à la tête de l’amicale des anciens internationaux de football, ultime manoeuvre censée lui ouvrir les portes vers l’assemblée générale élective de la FAF, le 21 septembre, fait l’objet d’une vive contestation. Est-elle pour autant nulle et non avenue comme veulent le faire croire certains ? Rien n’est moins sûr…
Pour d’aucuns, l’assemblée générale extraordinaire de l’Amicale des anciens internationaux de football (AAIF) a fait entorse à un certain nombre de règlements qui font que l’élection de Meziane Ighil en lieu et place d’Ali Fergani est entachée d’irrégularité. Ainsi, explique t-on, il fallait une décision de la DRAG pour pouvoir tenir l’AG. Une démarche pas du tout nécessaire dès lors que ladite AG a été organisée au siège de l’AAIF.
En outre, à ce jour, aucun des 65 membres à jour de cotisations composants cette “amicale” n’a contesté l’élection de Meziane Ighil qui s’est déroulée à main levée en présence de 54 membres. Pourtant, des parties sont en train d’exercer une pression terrible sur la commission électorale de la FAF en exhibant l’éventail d’une missive qu’aurait adressé le ministère de la Jeunesse et des Sports à la FAF pour contester la régularité de l’élection de Meziane Ighil à la tête de l’AAIF, Un statut qui lui ouvre désormais la voie à se porter candidat pour les élections de la FAF, le 21 septembre prochain.
Vers un remake des “élections” de Amara puis Zefizef
Clairement, il y a une volonté manifeste d’éliminer tous les candidats et ouvrir ainsi la voie royale à Walid Sadi pour concourir seul, comme pour l’élection de Charafeddine Amara, puis encore son successeur Djahid Zefizef. La commission électorale aura-t-elle suffisamment de cran pour faire régner la démocratie lors de ce processus ou cédera t-elle sous les sonneries du téléphone ? Encore une fois, la FIFA n’y verrait que du feu. Wait ans sée…