Empêché d’assister aux travaux de l’assemblée générale ordinaire de la FAF, samedi, Amara Charef-Eddine n’a pas mâché ses mots envers Walid Sadi. Dans un poste sur sa page Facebook, le patron de Madar Holding et ancien président de la FAF a écrit “Pas de gloire quand on détruit”. Un message, adjoint à un autre encore plus virulent en arabe, destiné, on l’aura compris, à l’actuel boss de la FAF accusé de faire table rase autour de lui après avoir promis juste après son élection, en septembre dernier, de bannir la culture de l’exclusion.
D’ailleurs, Charef-Eddine Amara n’est pas le seul à qui on a interdit l’accès à l’assemblée générale. Son successeur, Djahid Zefizef n’a pas lui aussi été admis sous prétexte que lorsqu’on démissionne de la présidence de la FAF on perd automatiquement la qualité de membre de l’AG. Sauf que ces deux dirigeants ont assisté aux travaux de l’assemblée générale élective à l’issue de laquelle Walid Sadi a été propulsé à la tête de la FAF.
Est-ce à dire que cette AGE est anti-réglementaire ? C’est une question à laquelle les juristes de la FAF doivent répondre. A noter par ailleurs, que Mohamed Raouraoua et Kheireddine Zetchi à qui la FAF avait envoyé les convocations à l’assemblée générale et l’ordre du jour comme le stipule le règlement ont brillé par leur absence.