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Aït-Nouri, le Fennec qui danse avec les Wolves

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Ait-Nouri

S’il y a bien un Fennec qui crève l’écran ces dernier temps, c’est bien lui. Rayan Aït-Nouri (22 ans) vit certainement sa meilleure saison en professionnel. Et il brille dans le meilleur championnat du monde qu’est la Premier League. Dans les mois à venir, il pourrait être déterminant dans les challenges qui attendent la sélection où il reste sur un rassemblement de mars bien abouti.

Dribbles, percées, mobilité, habileté, Aït-Nouri montre le stock qu’il a dans son magasin foot ces dernières semaines. Quand il ne marque pas, il donne des passes et quand il ne délivre pas des “offrandes”, il obtient des penalties, c’est désormais la routine du Fennec du côté de Wolverhampton Wanderers où il revit après avoir été tout proche d’un départ l’été dernier.

En pleine bourre

Il a suffi que Julen Lopetegui quitte la barre technique et que Gary O’Neil prenne les commandes pour que la donne change. Longtemps mis à l’écart, placardisé même à un certain moment, Aït-Nouri a su faire le dos rond et montrer un mental solide pour revenir plus fort.

Alors qu’il était tout proche de conclure une arrivée à l’OGC Nice lors du mercato estival, il était finalement retenu par les Wolves. Le nouveau coach lui a fait confiance et lui a donné une certaine liberté. Assez pour que le Vert retrouve sa verve et du temps de jeu très conséquent (26 titularisations en 31 apparitions).

A présent, il se montre plus que jamais décisif par rapport à la première moitié de saison. C’est simple, sur les 6 derniers matchs en club, il a été décisif à 4 reprises avec 2 buts et 2 passes décisives ainsi qu’un penalty obtenu samedi contre West Ham United. Pour un milieu gauche (son nouveau poste en club), c’est plutôt pas mal.

Un acquis certain pour l’EN

Aujourd’hui, Aït-Nouri se place -de plus en plus- comme la nouvelle tête de gondole d’El-Khadra. Logique quand on fait des performances remarquables dans ce que les spécialistes considèrent comme le meilleur championnat au monde. Le fait de pouvoir compter sur un joueur pareille est clairement une bénédiction.

D’ailleurs, on peut rappeler que c’est Djamel Belmadi qui l’a convaincu de venir jouer pour l’Algérie, où il compte désormais 10 capes qu’il a toutes menées à bout, alors qu’il était constamment appelé chez les espoirs de l’équipe de France. Durant le stage de mars, il s’est distingué face à l’Afrique du Sud en donnant plus de densité au milieu de terrain lorsqu’il a été placé plus haut par Vladimir Petkovic, nouveau driver des Guerriers du Désert.

Faux pied, vrai talent et solution

Cela peut donner des idées au Bosnien. Surtout que le 3-5-2 fait partie de ses schémas affectionnés. Ladite mise en place permet à Aït-Nouri d’exploiter tout son potentiel offensif. Autre détail à relever : on a pu voir que même sur le flanc droit, Rayan se débrouille fort bien.

En faux pied, il peut aussi repiquer dans l’axe et frapper. C’est aussi une alternative pour l’aile droite en cas de manque de solution de rechange. Certes, on ne sait pas ce qu’il peut apporter dans ce rôle. Mais ce qu’il a montré samedi contre les Hammers est fort prometteur. O’Neil le voit tous les jours à l’entraînement et sait, un peu plus que les sélectionneurs, à quel point il peut être flexible. Un management à considérer.

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