L’absence de Riyad Mahrez lors de la rencontre entre Al-Ahli et Al-Shabab, disputée dimanche pour le compte de la 31e journée de la Saudi Pro League, a fait couler beaucoup d’encre en Arabie saoudite. Sans leur capitaine algérien, les coéquipiers de Franck Kessié se sont inclinés 2-1, compromettant leur lutte pour la troisième place.
La raison de ce forfait inattendu ? L’international algérien souffre d’un état de fatigue physique avancé. Un choix assumé par le staff technique du club de Djeddah, qui a préféré ne pas prendre de risque avec un joueur aussi sollicité. « Riyad Mahrez et Jálinho sont des joueurs importants dans les duels individuels, mais nous avons dû les ménager à cause de la fatigue », a expliqué Matthias Jaissle, entraîneur d’Al-Ahli. Et d’ajouter : « Les derniers mois ont été éprouvants physiquement et mentalement. Ils restent des humains, après tout. »
Mahrez, qui a disputé 43 matchs cette saison avec Al-Ahli et 5 autres avec l’équipe nationale, approche déjà la barre symbolique des 50 apparitions toutes compétitions confondues. Une cadence effrénée pour un joueur de 34 ans, qui n’avait manqué que deux rencontres avant ce récent coup d’arrêt.
Selon le quotidien saoudien Arryadiyah, le capitaine des Verts n’a pas encore reçu le feu vert du staff médical pour reprendre l’entraînement collectif. Il devrait passer des examens médicaux supplémentaires dans les prochaines heures, en vue d’un éventuel retour mercredi. Par conséquent, sa participation à la prochaine rencontre d’Al-Ahli contre Al-Kholood samedi reste incertaine.
Malgré cette alerte physique, l’état de santé de Riyad Mahrez n’inspire pas d’inquiétude majeure. Sauf contre-ordre médical ou décision conservatrice du sélectionneur, le numéro 7 algérien devrait bien être présent au prochain rassemblement de l’équipe nationale pour les matchs amicaux face au Rwanda (5 juin) et à la Suède (10 juin).
Mahrez, artisan majeur du sacre continental d’Al-Ahli cette saison avec 17 contributions décisives en Ligue des champions asiatique (9 buts et 8 passes), est aujourd’hui confronté au revers de cette charge intense : le corps demande une pause.