Beaucoup s’attendent à ce que Djamel Belmadi joue différemment contre le Burkina Faso ce samedi (15h00) au stade de la Paix (Bouaké). Pour le deuxième match de l’équipe nationale dans la CAN-2023 (13 janvier – 1 février), le sélectionneur pourrait procéder à certains changement dans le onze. A commencer par la défense où un incontournable pourrait sauter.
En revisionnant la première sortie des Fennecs dans le tournoi continental face à l’Angola (1-1), on a pu s’apercevoir que le côté droit était beaucoup moins animé comparé à celui gauche. Ce déséquilibre trouve explication dans le peu d’activité de Riyad Mahrez mais surtout Youcef Atal qui n’a pas pu être du même apport que Rayan Aït-Nouri, son compère du côté opposé.
Athlétiquement insuffisant
Le latéral droit a semblé accuser le coup physiquement. Notamment sur les phases de la transition défensive. Sur une action à la 50e minute, il avait du mal à faire le repli. Le manque de compétition (0 match en club depuis octobre) s’est fait sensiblement ressentir. Et cela a fait qu’il ne pouvait pas trop répéter les efforts dans son couloir. Par conséquent, Belmadi pourrait se rendre à l’évidence et épargner au pensionnaire de l’OGC Nice de devoir se produire en pleine après-midi contre des Burkinabés réputés pour être bon athlétiquement.
Ainsi, Kévin Guitoun van Den Kerkhof est le mieux indiqué pour prendre le relais au poste. Un peu dans le même esprit que lors de la CAN-2019 quand Mehdi Zeffane avcCait dû suppléer Atal à partir des quarts de finale contre la Côte d’Ivoire. Il faut dire qu’Atal a toujours été le choix principal du sélectionneur comme défenseur droit. Mais, manque de bol, le Niçois n’a jamais été dans les meilleures dispositions en phase finale de la CAN.