Selon The Athletic, Manchester City a officiellement sollicité la FAF pour retarder l’arrivée de Rayan Aït-Nouri en sélection jusqu’au 17 décembre, en raison d’un calendrier surchargé : cinq matchs programmés entre le 2 et le 17 décembre. Un timing qui entre directement en collision avec le plan établi par Vladimir Petkovic pour préparer la CAN 2025.
Le sélectionneur national avait en effet prévu d’entrer en stage bloqué avec l’ensemble de son effectif au CNT de Sidi-Moussa au plus tard le 15 décembre, afin de travailler sereinement ses automatismes et ses choix tactiques. Mais ce premier obstacle administratif pourrait rapidement se transformer en casse-tête grandeur nature.
Céder aux clubs ou perdre sa préparation ?
La réglementation est pourtant claire : la FIFA autorise les sélections africaines à disposer de leurs internationaux 13 jours avant le coup d’envoi de la CAN. Mais sur le terrain, les clubs européens entendent tirer sur la corde au maximum. Manchester City n’est pas seul. Le Bayer Leverkusen a déjà émis le souhait de conserver Maza pour au moins deux rencontres supplémentaires avant de le libérer. Et ces demandes pourraient en ouvrir la voie à d’autres.
Dès lors, Petkovic se retrouve face à un véritable dilemme stratégique. S’il refuse d’engager un bras de fer avec les clubs, il risque de débuter son stage avec un groupe étriqué, privé d’éléments clés censés structurer sa colonne vertébrale. Pour Petkovic, l’enjeu dépasse la simple question de calendrier. Il s’agit de son premier tournoi majeur à la tête des Verts, un tournoi où le moindre faux pas ne sera pas pardonné par un public algérien impatient de retrouver une sélection conquérante.
À moins d’un revirement, l’Algérie pourrait donc entamer sa préparation avec un effectif incomplet, une situation loin d’être idéale au moment d’aborder une compétition où la marge d’erreur est inexistante.
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