Amical France-Algérie : Pour Didier Deschamps c’est “bof”

Le match est dans les tuyaux depuis près de quatre ans. Mais il n’a jamais pu être organisé pour plusieurs raisons en rapport avec la pandémie du Coronavirus, les agendas sportives mais aussi et surtout des paramètres politiques desquels dépendent forcément l’affiche entre l’Algérie et la France. Néanmoins, les deux actuels sélectionneurs, Djamel Belmadi et Didier Deschamps en l’occurrence, se montrent, même si ce n’est pas le même enthousiasme, disposés à animer cette rencontre.

Si Belmadi a été prolixe au moment d’évoquer ces possibles retrouvailles entre les Bleus et les Verts après les derniers le 06 octobre 2001, Didier Deschamps s’est montré relativement succinct après une question à ce sujet lors de la conférence d’avant Allemagne – France en amical. « Ce n’est pas moi qui décide des matchs amicaux. Si il y a la possibilité de le faire, ce serait une bonne chose. Mais ce n’est pas de mon ressort. Je n’ai pas de soucis sur le fait d’avoir à jouer un match comme ça », répondait le technicien des vice-champions du monde.

Belmadi y tient beaucoup plus

Deschamps ne fait pas une réelle fixette sur cette possible empoignade. Pour sa part, Belmadi éprouve plus de volonté à disputer cette partie qui était « sur la table, à l’époque de M. Zetchi et de M. Le Graët. Ils avaient tous les deux dit en privé et en public qu’ils voulaient faire ça. Nous, on aurait également aimé faire ça. Ne serait-ce que pour l’aspect compétitif, pour nous jauger, pour affronter l’une des meilleures équipes au monde, le finaliste du dernier mondial », comme il l’a déclaré dimanche sur les ondes de RMC dans l’émission After Foot.

Par ailleurs, le driver des Fennecs a relevé le cadre spécifique de cette possible confrontation. « Nous avons également beaucoup de binationaux, nous avons tous un lien avec la France. Je pense que beaucoup voudraient voir ce match », estime-t-il. D’un côté, il y a les volonté. De l’autre, il y a les facteurs politico-sportifs desquels ce rendez-vous reste tributaire. Il est donc difficile de se prononcer sur la concrétisation de cette idée.