Dans la catégorie des absents silencieux de cette trêve internationale, un nom résonne avec un soupçon d’incompréhension : Amin Chiakha. L’attaquant prometteur du FC Copenhague, pourtant convoqué, n’a pas foulé une seule fois la pelouse lors des deux matchs amicaux de juin que l’équipe d’Algérie a disputée face au Rwanda et à la Suède. Zéro minute. Pas même un échauffement en bord de ligne lors du match d’hier.
Pourtant, en mars dernier, Chiakha avait laissé entrevoir un potentiel brut, un vent de fraîcheur que les supporters, outre les observateurs, attendaient. Sa convocation en juin avait tout du symbole logique : une suite naturelle, une continuité. Mais le sélectionneur national, Vladimir Petković, en a décidé autrement. Le jeune attaquant international n’a même pas eu le luxe d’un banc de touche. Direction les tribunes, suivre le match de loin, loin de la zone qui, même si elle ne lui permet pas de jouer, le fait garder dans le bain. Chiakha a eu droit au froid du stade, pas à la chaleur du jeu que tout joueur cherche.
Amin Chiakha : un goût d’inachevé, qui n’a même pas commencé !
Alors que l’équipe d’Algérie se devait de chercher des réponses sur le terrain, une partie de l’avenir est restée dans les gradins. Rendez-vous manqué… ou simplement reporté ? Ce choix interroge. D’autant plus qu’en affrontant la Suède, la sélection algérienne croisait le style scandinave que Chiakha connaît par cœur, lui qui évolue semaine après semaine dans les joutes nordiques du championnat danois. Une opportunité manquée ? Une décision stratégique ? Le flou persiste.
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