Par le passé, Djamel Belmadi, sélectionneur national, dénonçait des traitements de défaveur de la part de la Confédération africaine vis-à-vis de l’Algérie. Après les décisions arbitrales vicieuses, on passe à l’étape supérieure: le dénigrement manifeste. Et cela devient préoccupant. Notamment à quelques semaines de la CAN-2023 (13 janvier – 11 février) qui constituera une étape de rémission importante pour l’EN.
Pendant que l’EN poursuivait sa longue série d’invincibilité, Belmadi décelait des signes anormaux. Souvent, il voulait faire comprendre que certains cherchaient à déstabiliser la sélection algérienne. Des cartons jaunes dégainés facilement (Bensebaïni chez le Cameroun à Douala), des hors-jeu imaginaires, des fautes inexistantes données à l’adversaire (Zambie-Algérie 3-3), des buts refusés (Slimani contre le Cameroun)… etc, tout cela, le sélectionneur des Fennecs le signalait sans cesse.
La donne s’est aggravée
Et ça a fini par nous coûter la qualification en Coupe du Monde 2022 qui reste, jusqu’à aujourd’hui, en travers de la gorge de tous les Algériens. D’ailleurs, il ne se passe presque pas une date FIFA sans que Belmadi n’ait quelque chose à relever sur la prestation du referee. Et presque deux années après l’épisode avec Bakary Gassama, la tendance n’a pas changé.
D’ailleurs, on se souvient de cette déclaration en avril 2022. « Quand je vous dis que j’ai crié au loup de l’arbitre depuis 3 ans par des faits réels, ce qui n’est pas dans mes habitudes à la base, ni en tant que joueur ni en tant qu’entraîneur. C’est une catastrophe en Afrique », lâchait le driver des Verts. Désormais, il semblerait que la CAF soit passée à un stade supérieur en matière de “sabotage“.
Bravade manifeste
Surtout quand on voit qu’elle a jugé Riyad Mahrez pas éligible pour figurer dans les 3 finalistes du Ballon d’Or africain et l’USM Alger pas assez titrée (Coupe de la Confédération et Supercoupe CAF) pour être dans les trois meilleurs clubs de l’année en Afrique. Sans oublier la nomination de Zineddine Belaid pour le joueur inter club ou Farès Chaïbi zappé du trophée du meilleur espoir. En outre, on rappellera le fait d’avoir fait jouer El-Khadra au Mozambique moins de 72 heures après sa sortie contre la Somalie en novembre dernier.
Toutes ces décisions ressemblent à une bravade “institutionalisée” contre l’Algérie. Et cela n’augure de rien de bon pour la CAN-2023. Les camarades de Sofiane Feghouli seront naturellement en terrain hostile. Et ils sont avertis.