CAF Awards 2023 : le Onze pathétique qui confirme l’exclusion de l’Algérie

Décidément, les scandales ont continué d’être générés jusqu’à la toute fin des CAF Awards de cette année. Après l’éviction scandaleuse de Riyad Mahrez du Ballon d’Or africain, de Zineddine Belaid du top meilleurs joueurs locaux, ainsi que de l’USM Alger du titre du club de l’année, voila le clou du spectacle !

On dirait bien que la CAF a une dent contre tout ce qui est algérien. Le doute commençait déjà à s’installer avec l’injuste mise à l’écart de Mahrez du top 3 des joueurs africains malgré une année historique pour le capitaine des Verts, mais également l’absence de l’USMA de la phase finale des CAF Awards, alors que le club algérois a remporté deux titres continentaux, dont la Supercoupe d’Afrique contre Al Ahly en finale… On serait au point de se dire que voir Abdelhak Benchikha parmi les trois meilleurs entraîneurs de l’année est miraculeux.

L’Algérie n’a donc reçu aucun honneur cette année par la Confédération africaine, même pas une place dans le Onze africain de l’année. Comme attendu, Riyad Mahrez a encore une fois été zappé et c’est Mohamed Salah qui a été retenu en tant qu’ailier droit. Objectivement, ayant marqué bien plus de buts en club cette année, l’Égyptien mérite sa place, bien que collectivement, la saison dernière était bien loin d’être sa meilleure. Liverpool ne jouait même pas le titre, et n’a rien fait d’exceptionnel en compétition européenne.

Bensebaini et Bennacer à la trappe

Autre absence notable de cette équipe type, celle d’Ismaël Bennacer, irréprochable avec l’AC Milan, atteignant les demi-finales de la Ligue des Champions UEFA avant sa blessure qui mit brutalement un terme à sa saison, le 10 mai dernier. On peut à la limite croire que sa longue absence l’a pénalisé aux yeux de la CAF.

Également, la présence de Kalidou Koulibaly en tant que latéral gauche de la formation est grandement discutable. En effet, le passage de l’international sénégalais à Chelsea a été un véritable flop. Le Lion de la Teranga a d’ailleurs quitté le club cet été pour Al-Hilal (Arabie Saoudite) dans l’indifférence la plus totale. Ramy Bensebaini, devenu mythique au Borussia M’gladbach, avant de faire un très bon début de saison au BvB aurait largement mérité la place de défenseur gauche.

A noter également la présence de Sadio Mané en ailier gauche, ce qui est totalement incompréhensible suite à son passage désastreux au Bayern Munich. Le club bavarois avait d’ailleurs lui-même poussé pour un départ de l’attaquant sénégalais lors du dernier mercato estival, n’ayant clairement pas répondu aux attentes, avec seulement 12 buts et 6 passes décisives en 38 apparitions, sans compter le clash survenu avec un certain Leroy Sané qui a fait couler beaucoup d’encre.

Enfin comble du ridicule, le gardien Camerounais Andre Onana figure dans le Onze type pour sa très belle année mais c’est pourtant l’excellent Marocain Yassine Bounou qui a reçu le trophée individuel du meilleur gardien de l’année. Entre incohérence et ridicule, c’est au choix. Au final, ce serait “l’Afrique qui gagne”…