Longtemps reléguée dans l’ombre en raison de résultats décevants et d’une absence prolongée sur la scène régionale, l’équipe d’Algérie de basketball opère un retour remarquable. Portée par un nouvel élan, elle enchaîne les performances prometteuses et séduit les observateurs au championnat arabe des nations, actuellement organisé au Bahreïn.
En effet, après une préparation plus que convaincante ponctuée par quatre victoires en amical en Turquie, les Verts poursuivent sur leur lancée. L’équipe d’Algérie vient de confirmer sa forme olympique en remportant son deuxième match dans une compétition officielle, cette fois face aux Émirats arabes unis.
Une victoire nette, fruit d’un collectif bien huilé et du travail en profondeur mené par le sélectionneur national, Ali Bouziane. Venu avec la promesse de redorer le blason algérien du basket, Bouziane insuffle à son groupe une dynamique nouvelle, faite de rigueur, de solidarité et d’envie.
Face à la Tunisie d’abord (86-81), puis contre les Émirats (99-61), les Algériens ont livré des prestations abouties, montrant une montée en puissance constante. Ce renouveau suscite un regain d’espoir chez les passionnés de la balle orange en Algérie, qui se remettent à croire en leur équipe. Loin de son ancien statut d’outsider, l’Algérie affiche désormais ses ambitions dans cette 26e édition du championnat arabe des nations.
Ali Bouziane : le « Belmadi » du basketball algérien ?
Une stat notable confirme ce regain de forme : sur les dernières six rencontres que la sélection algérienne de basketball a disputée, aucune défaite n’a été encaissée. Six matchs, six victoires. Ce renouveau spectaculaire n’a pas tardé à faire réagir les supporters et internautes, qui n’ont pas manqué de saluer le travail du technicien algérien. Sur les réseaux sociaux, une comparaison revient avec insistance : « Bouziane, c’est le Djamel Belmadi du basketball ». Une métaphore éloquente, qui fait écho à la transformation vécue par la sélection nationale de football après l’arrivée de Belmadi en 2018, alors que tout semblait perdu… avant le sacre continental.
Aujourd’hui, Ali Bouziane incarne à son tour cet espoir retrouvé, cette envie de reconstruire, et surtout, de faire rêver un peuple en quête de fierté sportive. Et si l’histoire du football se répétait sur les parquets ?

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