Lors des derniers Jeux paralympiques de Paris, les athlètes algériens ont réalisé le deuxième meilleur résultat après ceux d’Athènes en 2004, en arrachant onze médailles, dont six en or, tout en établissant trois records des Jeux, par Athmani Skander Djamil (100 m/T13), Djelal Safia (poids/F57) et Nassima Saifi (disque/F57). Sans oublier le record d’Afrique de Thelaidjia (400 m/T36) et plusieurs meilleures performances personnelles de l’année.
Ce qui a poussé le chef de la délégation, Sid Ahmed Elasri, à déclarer que ces résultats obtenus par les athlètes handisport algériens aux 17es Jeux paralympiques de Paris 2024 “n’étaient pas du tout faciles à réaliser”. Cette déclaration a été faite ce mardi, lors de la conférence de presse animée à Alger, pour dresser le bilan de la participation algérienne, bilan que M. Elasri a d’ailleurs qualifié “d’excellent” sur tous les plans.
” Il faut savoir que ni les médailles obtenues (6 or et 5 bronze), ni les performances réalisées (six 4es places et plusieurs finales) n’étaient acquises d’avance. La mission de nos athlètes était difficile malgré la bonne préparation et les moyens mis à leur disposition par l’État “, a ajouté Elasri, qualifiant les performances obtenues par les athlètes d’historiques dans les annales du handisport algérien.
Quatre disciplines ont surpris en étant médaillées
” La particularité de notre participation à cette édition des JP-2024 est que les quatre disciplines auxquelles ont pris part nos représentants ont été médaillées (para-athlétisme, para-judo, para-powerlifting et para-canoë), ce qui est une satisfaction supplémentaire. Il est également à noter que parmi les 26 athlètes engagés, neuf sont revenus avec des consécrations : une moyenne très appréciable, surtout compte tenu du niveau des compétitions qui a beaucoup évolué “, a expliqué Elasri, qui est également président de la Fédération algérienne handisport (FAH).
Le chef de la délégation algérienne s’est déclaré satisfait que l’Algérie ait terminé les Jeux à la 25e place sur 86 pays médaillés et 186 inscrits, sans oublier que l’Algérie a terminé à la première place aux niveaux africain et arabe, avec moins d’athlètes engagés. ” Je suis un président de fédération comblé par toutes ces performances et ce nombre de médailles. Remporter autant de consécrations témoigne du travail très intense réalisé par les différents entraîneurs, mais aussi des sacrifices consentis avec leurs athlètes pour atteindre ce niveau “, s’est réjoui Elasri.
Il a ajouté : ” Nous avions fait un pronostic de médailles qui n’était certes qu’une estimation approximative, mais nous avons réussi à l’atteindre grâce à un groupe d’athlètes qui ont porté haut et fort l’étendard national. Même ceux qui n’ont pas été médaillés n’ont nullement démérité. Elasri a révélé que parmi les disciplines qui l’ont surpris, il y a le para-judo, qui revient sur la scène des consécrations paralympiques, et surtout le para-canoë, que j’ai personnellement découvert grâce à notre jeune champion Brahim Guendouz. Je profite de cette occasion pour lui rendre un vibrant hommage, ainsi qu’à la fédération spécialisée (la FASACK), qui a cru en cet athlète et lui a donné les moyens nécessaires. Dieu merci, le résultat est là. “
Enfin, l’autre point positif relevé par le président de la FAH est que les athlètes ont bénéficié des meilleurs moyens de préparation mis à leur disposition par l’État algérien tout au long du mandat olympique.
