Avant, il y avait Janny Sikazwe (Zambie) lors de Tunisie-Mali le 12 janvier dernier. Désormais, c’est au tour de Redouane Jiyed (Maroc) de s’illustrer avec un arbitrage qui n’arrange pas l’image du football africain. En effet le referee marocain a livré une prestation pour le moins approximative pour ne pas dire autre chose. C’était lors de Burkina Faso – Gabon comptant pour les 1/8 de finale de la CAN-2021 à Limbe ce dimanche. Et on ne peut pas avancer l’hypothèse de l’insolation pour cette fois.
Tout a commencé avec une semelle de Jim Allevinah (Gabon) sanctionné tardivement. Déjà, à ce moment là, on a senti que Jiyed, qui a déjà officié lors de Guinée équatoriale-Côte d’Ivoire, n’était pas dans le coup et n’avait pas pris la partie du bon bout. Plus tard, à la 16e minute, il siffle un penalty en faveur des Burkinabés. Pourtant, le contact sur Issa Kabore de Sidney Obissa était très très léger.
Le Gabon privé de la balle de match
Malgré cela, il n’y pas eu d’intervention de l’arbitrage vidéo dirigé par l’autre marocain Adil Zourak. Quant à la sentence, elle n’a pas été transformée par Bertrand Traoré qui trouvait la transversale de Koffi. Par ailleurs, on peut noter que la sanction disciplinaire (avertissement) sur Obissa était sévère. Et pour ne rien arranger, ce même joueur sera expulsé à la 67e minute après un second jaune qui a permis aux Etalons de terminer la partie en supériorité numérique.
Pour ne rien arranger, les Panthères ont été privés d’une réelle occasion de but pour tuer le match. En effet, Boupendza (90’+3) a déclenché un contre en démarrant avant la ligne médiane mais le directeur du jeu a sifflé un hors-jeu imaginaire. C’était une réelle balle de match pour les Gabonais qui avaient égalisé 2 minutes plus tôt grâce à un but contre son camp de Guirra. Cette décision a contraint les deux équipes à jouer les prolongations puis les tirs au but. La série fatidique a souri au Burkina Faso qui rallie le prochain tour. Les protégés de Patrice Neveu peuvent en vouloir à l’arbitre.