Décidément, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara ne pardonne vraiment pas à toute personne qui le contredit ou qui s’oppose à ses actes, quitte à le faire d’une manière antiréglementaire ! Alors que l’Algérie peine à placer des hommes dans les structures de la CAF ou la FIFA, le premier responsable du football algérien décider d’éliminer des compatriotes. Inqualifiable !
C’est ce qui vient de se passer puisque le président “démissionnaire” de la FAF vient de saisir officiellement la Confédération africaine de football (CAF) pour mettre fin au statut de son compatriote Amar Bahloul (président de la Ligue régionale d’Annaba) en tant que Commissaire au match, encore faut-il bien faire remarquer que l’ex-membre du Bureau Fédéral a toujours et régulièrement été désigné dans cette fonction par la CAF depuis de nombreuses années.
Le silence lamentable du MJS
Et il se trouve que lors de son dernier communiqué, la CAF a désigné, Amar Bahloul, commissaire au match pour le quart de finale de la CAF Champions League Al-Ahly – Raja Casablanca. Mais, pratiquant sa « vengeance » le président démissionnaire de la FAF, qui s’est gargarisé d’une récente nomination comme membre de la Commission des Finances présidée par le Marocain Fouzy Lekjaâ, a commis un acte indigne d’un responsable algérien éliminant un autre algérien des instances internationales. Cela se passe alors que le Ministère de la jeunesse et des sports (MJS), reste passif sur un tel geste pris comme un « règlement de comptes » avec tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui, au Bureau fédéral dont Amar Bahloul et Mouldi Aïssaoui.
D’ailleurs, il y a lieu de rappeler que le président de la FAF démissionnaire avait également éliminé, Youcef Koudri et ce, en dépit du fait que la CAF l’avait averti que le départ d’un délégué d’une Commission ne peut être remplacé par un compatriote. A rappeler enfin que Amar Bahloul, vice-présidence de la FAF, avait été désigné par l’ancien président de l’instance, Kheïreddine Zetchi, à la CAF compte tenu de ses compétences très appréciées et surtout avérées.