A quelques heures de la fin du délai d’acceptation des candidatures, la Tunisie aurait décidé de se retirer pour les élections du prochain bureau exécutif de la CAF prévues en mars 2025.
C’est une information relayée par la radio privée locale Mosaïque FM qui cite une source au sein de la CAF : “Une source au sein de la Confédération africaine de football a déclaré, ce mardi 12 novembre 2024, à Mosaïque FM, que la Tunisie avait retiré sa candidature aux élections du bureau exécutif de la CAF, quelques heures avant l’expiration du délai d’acceptation des dossiers.”, en cas de confirmation dans les heures à venir, Walid Sadi serait déclaré, jeudi 14 novembre 2024, seul candidat et remporterait logiquement la présidence de l’Union nord-africaine de football le mois de mars prochain.
Raouraoua, dernier Algérien à la tête de l’instance régionale
Mohamed Raouraoua, ancien président de la FAF, a été élu président de l’Union nord-africaine de football (UNAF) en 2006, succédant à l’Égyptien Samir Zaher. Il a exercé cette fonction jusqu’en 2011, année où il a renoncé à un nouveau mandat pour se consacrer à ses responsabilités au sein des comités exécutifs de la CAF et de la FIFA. En 2012, lors de l’assemblée générale ordinaire de l’UNAF tenue à Marrakech, il a été nommé président d’honneur de l’organisation.
Un atout clé pour Sadi ?
Le poste de président de l’UNAF constitue un levier stratégique pour toute fédération qui l’occupe. Il permet de peser sur les décisions régionales, tout en ouvrant la voie à des fonctions de haut rang au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ce siège offre un accès direct au Bureau Exécutif de la CAF, où se décident les grandes orientations du football continental.
Mohamed Raouraoua a su utiliser cette tribune pour s’imposer à l’international, notamment à la FIFA. Pour Walid Sadi, ce rôle pourrait marquer le début d’une ascension vers des responsabilités encore plus influentes, à condition de construire un réseau solide et de défendre les intérêts algériens avec habileté.