C’est une affaire qui a tenu en haleine l’opinion footballistique africaine sous la forme d’un échange de “bons” procédés entre les fédérations libyenne et nigériane de football, qui a débouché sur l’annulation du match Libye-Nigéria, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Les photos mettant en scène les joueurs du Nigéria, livrés à eux-mêmes pendant plus de 13 heures dans un aéroport libyen, ont fait le tour de la toile. Bloqués dans la zone sous douane, les Super Aigles ont fini par rentrer chez eux, provoquant ainsi l’annulation du match Libye-Nigéria dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Du côté libyen, on assure qu’on n’a fait que rendre la pareille à leur adversaire, qui leur avait, paraît-il, mené la vie dure au match aller. Selon les explications de la partie libyenne, l’équipe s’était retrouvée coincée à l’aéroport, puis livrée à elle-même, la fédération nigériane n’ayant pas jugé utile de prévoir un protocole d’accueil comme il est d’usage, obligeant la délégation libyenne à louer des bus et à payer des “passeurs” pour traverser plus de 250 kilomètres de piste pour atteindre la ville hôte du match.
Des procédés peu amènes qui ont conduit à l’annulation du match Libye-Nigéria. La Confédération africaine de football a annoncé ce mardi dans un communiqué que ledit match est annulé et que le dossier est soumis à son jury disciplinaire en vue d’un verdict. La guerre dans les coulisses s’annonce dès lors féroce avec la présence, côté libyen, du président démissionnaire Abdelhakim Al-Shalmani, membre du comité exécutif de la CAF, et de Samson Adamu, côté nigérian, qui n’est autre que le directeur des compétitions de la CAF.
La reprogrammation de cette rencontre sur terrain neutre paraît la piste la plus plausible à l’heure actuelle, sauf si le jury disciplinaire de l’instance panafricaine décide de punir une partie (la Libye dans ce cas) et de décréter la victoire du Nigéria sur tapis vert. Affaire à suivre…