C’était l’un des hommes les plus redoutés de ce Cameroun-Algérie. L’arbitre botswanais, Joshua Bondo, a donné des insomnies a bien des Algériens à la veille du match aller des barrages du Mondial-2022 à Douala. Sa réputation l’ayant procédé, les coups de sifflets de l’homme en noir étaient particulièrement redoutés.
Djamel Belmadi n’a plus voulu reparler de l’arbitre Joshua Bondo, affecté à la surprise générale pour le match Cameroun-Algérie. L’EN et plus particulièrement son sélectionneur avaient un vieux contentieux avec le referee de 42 ans qui avait déjà fait l’objet d’une plainte de la part de la FAF, le mois de novembre dernier.
Dès lors, sa désignation a suscité une vive polémique, et une lettre de récusation de la part de l’instance fédérale qui n’avait néanmoins pas convaincu la CAF de l’utilité de le remplacer.
Néanmoins, tout le bruit fait autour de la désignation de Bondo a porté ses fruits. Le Botswanais qui savait pertinemment que ses faits et gestes allaient être épilées, a été l’auteur d’une prestation en gros à la hauteur de l’événement.
Fidèle à lui-même, il est resté ferme et autoritaire, mais ses décisions étaient dans l’ensemble justes, ou du moins pas du genre à influencer le déroulement du match. Ramy Bensebaini a certes trinqué, mais à voir comment les Algériens appréhendaient la situation, les Verts s’en sont sortis sans trop de casse…