Le football algérien est en deuil. Hamid Merakchi, ancien international (4 sélections, 4 buts entre 1998 et 1999), est décédé ce samedi 16 novembre à Marseille. Il laisse derrière lui l’image d’un attaquant fantasque qui aurait pu prétendre à une carrière brillante.
Après une carrière de footballeur mouvementée, où il n’a montré qu’une partie de son immense potentiel, Hamid Merakchi a immigré en France, où il a également connu une vie assez agitée. Il s’est éteint à l’âge de 48 ans.
Ancien attaquant imposant (1m92), le natif de Aïn Témouchent a marqué les esprits avec l’ES Mostaganem au milieu des années 1990 et l’Equipe nationale malgré un court passage. Meilleur buteur de la saison 1997-1998, il est transféré la même année en Turquie, où il évoluera pendant deux saisons au Gençlerbirliği SK (26 matchs, 8 buts). Révélé lors des Jeux Méditerranéens 1997 avec les Espoirs, Merakchi a fasciné les supporters algériens par sa puissance athlétique et son sens du but qui a émerveillé un certain Georges Weah. La rumeur de l’époque disant même que la star du Milan AC l’aurait proposé aux dirigeants lombards.
De retour en Algérie, il portera les couleurs du MC Alger (13 matchs, 4 buts), de l’USM El Harrach, du MC Oran et du WA Tlemcen. Avec les Verts, il fut appelé à quatre reprises et marqua à chaque apparition. On retiendra notamment ses buts décisifs face au Liberia et à l’Ouganda lors des éliminatoires de la CAN 2000. Joueur indiscipliné et trop fêtard, de son propre aveu, Merakchi a gâché sa carrière mais a fortement marqué les esprits.
A l’instar d’un Belaïli, Merakchi était un joueur qui aurait pu connaître une trajectoire plus brillante, tant sur le terrain qu’en dehors. Qu’il repose en paix.