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CHAN-2022: Le Maroc se plaint de l’Algérie auprès de la CAF (officiel)

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CAF lekjaa

Le CHAN-2022 a été lancé hier sans le Maroc qui n’a pas rallié l’Algérie pour disputer le tournoi qui ne lui importait manifestement pas. Pourtant, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a semblé particulièrement intéressée par l’évènement. Jusqu’à le suivre dans le plus petit de ses détails. D’ailleurs, elle n’a pas hésité à porter plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF) pour dénoncer des manouvres abjectes et l’attitude d’une partie de supporters sur laquelle la FRMF a décidé de faire une fixette.

C’est un petit chant « taquin » qui n’a pas été du goût des marocains. Sur la vidéo, on voit une centaine de jeunes, dans un stade de 40.000 personnes chanter et narguer les voisins. Et l’instance fédérale footballistique a dit, dans son communiqué, qu’elle « rejette les propos racistes prononcés par des supporters présents à la cérémonie d’ouverture à l’égard du public marocain connu à travers le monde entier pour son civisme ».

Une fédération qui charge une confédération, un précédent!

Aussi, il y a eu l’allocution du petit-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile de son prénom, dans laquelle il a exprimé son soutien pour le peuple du Sahara occidental qu’il pense opprimé. Contre cela, la FRMF évoque des « agissements malveillants » et les « manœuvres abjectes ». Pour cette dernière, c’est un « discours provocateur et surréaliste qui a bafoué le règlement régissant l’organisation des manifestations footballistiques sous l’égide de la Confédération Africaine de Football (CAF) ».

Et c’est la CAF, dont le président Patrice Motsepe était présent pour l’ouverture du CHAN-2022, qui prend aussi pour son grade. En effet, l’instance présidée par Fouzi Lekjaâ appelle celle que dirige le Sud-Africain à « assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond ». Tout cela ressemble à une attitude nombriliste du Maroc qui a pourtant donné l’impression que cet événement est le cadet de ses préoccupations.

 

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