À l’issue du duel entre l’équipe d’Algérie A’ et l’Afrique du Sud, conclu sur un score de parité (1-1), les Verts peuvent nourrir quelques regrets.
En effet, loin de toute quête d’excuses, et loin de masquer une inefficacité criante devant le but, un fait de jeu est assez limpide pour ne pas mériter d’être souligné. À la dernière minute du temps additionnel, une action litigieuse dans la surface sud-africaine aurait dû faire basculer le destin de cette seconde rencontre du groupe C du CHAN 2024.
Si la première intervention du défenseur adverse sur Lahlou Akhrib pouvait encore laisser place à l’interprétation, la seconde faute, commise sur Merghem, est bien plus évidente, et ne laisse pourtant que peu de place au doute. Mehdi Merghem, fauché d’une manière irrégulière alors qu’il s’apprêtait à armer sa frappe, s’est vu privé d’un penalty aussi clair que décisif. Un coup de sifflet aurait pu offrir à l’Algérie une victoire méritée, au vu de sa domination globale et de sa belle prestation collective.
Même placé à quelques mètres de l’action, on peut concéder à l’arbitre la difficulté de juger une action aussi rapide en temps réel… mais la chambre de la VAR alors ? Désertée… Le joueur algérien a même eu droit à un avertissement pour simulation.
Ce silence arbitral n’efface en rien les manques offensifs qu’il faudra corriger, mais il rappelle combien chaque décision compte dans une compétition aussi serrée que ce CHAN 2024. Signaler l’erreur n’est pas se défausser, c’est simplement rétablir une vérité…
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