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ComEx CAF : Zefizef, l’incompétence des uns et l’égoïsme des autres

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Zefizef

Djahid Zefizef, président de la Fédération algérienne de football (FAF), était candidat pour les élections du Comité exécutif de la CAF. Malheureusement, le patron de la FAF a été défait, sans appel, face à Alshelmani Abdulhakim (Libye) ce jeudi en Côte d’Ivoire. Ce nouvel affront est aussi celui de l’Algérie à l’échelle continentale. Plus que jamais, la notoriété du pays sur la scène foot en Afrique est clairement faible… pour ne pas dire au plus bas.

Chez nous, on a la tendance de personnifier l’échec. De s’en réjouir même quand le perdant ne fait pas partie de la “clique”. Cela a été constatable avec l’humiliation qu’a subie Zefizef ce jeudi après-midi à Abidjan en marge de l’Assemblé générale ordinaire de la CAF.

Mauvaises campagne et compagnie

En effet, avant même la fin des suffrages, les chances du premier responsable de la FAF pour siéger au sein du ComEx de la CAF tendaient vers le néant. Ainsi, au bout de 32 voix décomptées des 45, son concurrent Libyen atteignait déjà les 23 votes qui l’assuraient de gagner contre 8 bulletins favorables pour l’Algérien. Un gouffre.

Certes, on peut contester le fait que Zefizef n’a pas fait une forte campagne ou accompli le travail de sape déterminant dans ce genre de “concours”. Le successeur de Charaf-Eddine Amara aux commandes “fafiennes”, pensait, peut-être, que le fait d’abriter deux tournois continentaux (CHAN-2022 et CAN U17 2023) en Algérie suffisait pour crédibiliser sa candidature.

Malheureusement, ce verdict sans appel vient rappeler la faiblesse du lobbying algérien à ce niveau. En outre, il faut dire qu’avoir des collaborateurs comme le secrétaire général Mounir Debbichi n’est pas ce qui aide à élaborer une stratégie capable de garantir le soutien des votants.

Les conflits individuels prévalent sur l’intérêt général

Somme toute, il ne s’agit pas là de Zefizef, de X ou Y mais du poids de l’Algérie en Afrique. A la pesée, on se retrouve recalés à tous les coups. Et cela n’augure de rien de bon pour toutes les opérations soumises aux votes. D’ailleurs, on peut penser que les chances d’avoir l’organisation de la CAN-2025 sont fortement entamées. Le semblant d’importance que Patrice Motsepe, boss de la CAF, et son équipe ont donné à l’Algérie avec leurs discours pompeux et de circonstances ne sont que des leurres.

A la CAF, tout se joue en coulisses. Un périmètre dans lequel l’Algérie n’a pas pu s’engouffrer en raison d’un manque de solidarité manifeste. A ce sujet, on peut relever -amèrement- que même les personnes qui avaient, supposément et par le passé, des “entrées” ne daignent pas aider leur pays. Certains, poussés par leur égoïsme, préfèrent savourer les revers des individus. Pourtant, avec leur patriotisme, vanté mais jamais prouvé, ils devaient plutôt essayer de sauver la face et aider la FAF, qu’on peut considérer comme institution nationale, à gagner en poids. Au final, le but est que les intérêts de nos clubs et sélections ne soient pas touchés. Tout cela est regrettable et déplorable.

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