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Comité exécutif de la CAF : Zefizef perd lamentablement devant le Libyen Al-Shalmani

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Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef, a perdu son élection au Comité exécutif de la Confédération africaine (CAF), lors de l’élection qui s’est tenue, ce jeudi, en marge de la 45e assemblée générale ordinaire à Abidjan (Côte d’Ivoire). Un camouflet immense pour “l’homme faible” du football algérien !

En effet, le président de la FAF a été battu par son homologue de la Fédération libyenne de football Abdelhakim Al-Shelmani qui s’offre, ainsi son deuxième mandat au sein du COMEX pour la zone de l’Union nord-africaine (UNAF), en récoltant 38 voix contre seulement 15 voix pour Zefizef.

Il faut bien reconnaitre que Zefizef, s’est activé ces derniers mois, en profitant du déroulement du CHAN et de la CAN U17 dans notre pays pour approcher un maximum de responsables de fédérations, avec, surtout, le soutien de la diplomatie algérienne. Un “grand” travail a été effectué dans les coulisses, le président de la FAF qui a aussi reçu le soutien, très important, du président de la CAF, Patrice Motsepe et du puissant SG Veron Mosamba. Mais, aujourd’hui, force est de reconnaitre que cela n’a pas suffit, dans cette grande bataille contre l’autre clan du Libyen que pilote naturellement l’infâme Marocain Fouzy Lekjaa.

15 petites voix malgré les investissements de l’Algérie !

Pour tenter d’avoir plus de voix, le président de la FAF s’est rendu en Côte d’Ivoire à l’avance. A son arrivée, en compagnie de son SG Mounir Debichi et son premier vice-président Ahmed Arab, l’équipe de choc (!) a bien tenter en prenant attache avec les responsables des fédérations, pour garantir un maximum de voix, en vain. L’incompétence de ce trio face au lobbying agressif du Maroc a conduit au résultat favorable au Libyen qui n’a pas pourtant aucun poids ni réalisation notable sur le plan national ou continental. Dans ce duel de leadership de la zone Afrique du Nord, il faut comprendre que le Maroc redouble d’effort pour garder son hégémonie et fait ainsi le maximum pour éviter un rééquilibrage des forces au sein du Comité exécutif. Pas besoin d’être savant pour comprendre comment les délégués africains, dragués aux abords du Sofitel Abidjan Ivoire Hotel, ont été invité à faire le bon choix.

Ainsi et 4 ans après la défaite du dernier candidat algérien à savoir Amar Bahloul (24 voix en 2019), à l’époque membre du BF de Kheireddine Zetchi, Zefizef a tenté d’arracher cette place ciblée par notre pays depuis la fin du parcours du dernier membre algérien dans ce comité à savoir Mohamed Raouraoua (7 voix en 2017), mais l’actuel président de la FAF a finalement perdu une place au COMEX de la CAF. Une autre « grande leçon » que doivent méditer les responsables de la FAF qui n’ont définitivement pas le niveau…

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