Alors qu’elle avait souvent affirmé et prétendu être une institution sportive apolitique, la FIFA a fini par basculer dans le tendancieux en sanctionnant le football russe dans son entité (sélection et clubs). En plus d’exclure la Sbornaya des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, les clubs ne poursuivront pas les compétitions interclubs UEFA. Par ailleurs, tout joueur qui veut rompre son contrat avec une équipe russe pourrait le faire sans conditions comme le recommande la FIFPro dans une correspondance.
Au début, la structure de Gianni Infantino a feint une pseudo souveraineté se contentant simplement d’obliger l’équipe nationale russe à jouer dans un terrain neutre sans son drapeau ni hymne national à l’occasion des barrages de mars dans les éliminatoires de la Coupe du Monde-2022. Quelques heures plus tard, la mesure a pris une autre ampleur. Les Russes ainsi que toute équipe qui les représente se sont retrouver exclus immédiatement de toutes les compétitions.
Des mesures jamais vues !
Aussi, ce mercredi, la FIFPro veut pousser l’acharnement plus loin. En se basant sur l’article 27 qui concerne les transferts, l’organe a demandé à la FIFA de permettre à tout joueur étranger qui souhaite rompre son contrat avec un club russe de pouvoir signer ailleurs même en dehors de la période des transferts. Le concerné peut rompre immédiatement et d’une manière unilatérale sa collaboration sans aucune sanction ni conséquence.
En outre, cette mesure concerne les joueurs qui évoluaient dans le championnat ukrainien qui est bien évidemment à l’arrêt. Et ce depuis le début du confit militaire. Il est clair que cet empressement à sanctionner la Russie n’a jamais été constaté lorsque d’autres pays non-européens étaient agressés militairement. On pense ici aux guerres dans le Moyen-Orient et en Afrique. Cela en dit long sur l’empathie sélective et l’hypocrisie qui règne dans les hautes sphères où l’apolitique n’est que prétention et mensonge décuplés d’une envie manifeste de sabotage.