La FIFA a dégainé ses dates : la Coupe arabe 2025 se jouera au Qatar du 1er au 18 décembre. Mais pour l’Algérie, tenante du titre, ce n’est que le début d’un mois de folie. Trois jours après la finale, le 21 décembre, les Fennecs plongeront dans la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. Un calendrier dingue qui promet du spectacle… et des sueurs froides.
Sacrés en 2021 contre la Tunisie (2-0 après prolongations) dans un Al-Bayt en fusion, les Algériens reviennent au Qatar avec une couronne à défendre. Qualifiés d’office, ils défieront 15 nations arabes sur les pelouses du Mondial 2022, avant de filer au Maroc pour la CAN. Un doublé historique est en vue, mais entre Doha et Rabat, le défi physique s’annonce titanesque.
La CAF en mode rouleau compresseur
Avec la Coupe arabe (1er-18 décembre) et la CAN (21 décembre 2025-18 janvier 2026) séparées par seulement trois jours, la CAF met les organismes à rude épreuve. Pour les stars des Verts évoluant dans les championnats arabes – Mahrez à Al-Ahli, Belaïli à l’Espérance Tunis, Bounedjah à Al Shamal ou Aouar à Al-Ittihad –, ce rythme est d’autant plus infernal que ces joueurs seront disponibles pour les deux compétitions. Ajoutez les éliminatoires du Mondial 2026, et l’équation devient explosive. Si l’Algérie atteint la finale de la Coupe arabe le 18 décembre, elle n’aura que 72 heures pour récupérer avant le Maroc. Un pari fou pour une équipe aux ambitions XXL.
Rabat, l’épreuve du feu
À peine sortis du Qatar, les Fennecs enchaîneront à Rabat pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Soudan le 24 décembre, Burkina Faso le 28, Guinée équatoriale le 31. Si les jambes tiennent après une finale à Doha, ce calendrier pourrait carboniser les cadres. Mahrez, Belaïli et les autres héros des ligues arabes, libérés par leurs clubs pour les deux tournois, risquent de payer cher un parcours au bout du suspense. La FIFA et la CAF ont allumé la mèche d’un décembre épique. Pour l’Algérie, c’est l’occasion de briller sur deux fronts, mais à quel coût ? Si les Verts vont au bout au Qatar, ils pourraient arriver au Maroc sur les rotules. Faut-il laisser les cadres se reposer et, peut etre, prendre le risque de sacrifier la Coupe arabe ? Réponse dans 9 mois.
