Ok. Il n’a pas attendu l’aube de ses 36 ans pour soulever son premier trophée. Raïs Mbolhi a été sacré champion d’Afrique, il y a bientôt trois ans. Mais le trophée de la coupe arabe FIFA Qatar-2021 et le gant d’or du meilleur gardien du tournoi sont incontestablement le couronnement d’une longue carrière qui n’aura pas été tout le temps un long fleuve tranquille.
Si en club, Raïs Mbolhi a dû bavarder durant sa carrière, en sélection en revanche il fait preuve depuis 11 ans d’une régularité impressionnante. Depuis son arrivée au printemps 2010, le gardien de l’Ittifaq a su se maintenir quasiment au même niveau. Certes, il y a eu parfois des passages à vide, mais son point fort est qu’il répond toujours présent dans les grands rendez-vous.
Que ce soit, lors de son premier grand tournoi avec les Verts, au Mondial-2010, en passant par le Mondial 2014 à aujourd’hui, le natif de Paris est resté égal à lui-même. Des performances linéaires grâce auxquelles il est réussi à se maintenir quasiment au même niveau.
La cerise sur le gâteau
Ce qui est en soi une prouesse lorsqu’on sait qu’il lui est arrivé durant sa carrière de se retrouver sans club. Des situations qui ne se sont jamais déteintes sur ses prestations. Cette fois-ci, la conjoncture est différente, mais cela n’a rajouté que de l’assurance à un gardien qui a su faire preuve de fermeté et de solidité en toutes circonstances. Pour preuve, en six matches, il n’est allé chercher le cuir au fond de ses filets qu’a quatre reprises.
Tout ça pour dire que cette consécration en coupe arabe, conjuguée à sa distinction de meilleur gardien du tournoi, sont incontestablement l’aboutissement d’un sacrifice long, mais pas vain.