De retour en équipe nationale lors du stage de novembre après avoir manqué celui d’octobre, Houssem Aouar (27 ans/17 sélections) n’a pas franchement montré le visage escompté lors de sa titularisation face à l’Arabie saoudite. Actuellement, on ne peut pas dire qu’il soit vital pour le milieu de terrain. Quand bien même Vladimir Petkovic donne l’impression d’en faire un incontournable (titularisé 8 fois en 9 apparitions pour 3 rassemblements manqués sur 10 avec le Bosnien). A l’approche d’échéances importantes (CAN 2025 et Coupe du Monde 2026) avec la sélection, le pensionnaire d’Al Ittihad FC (Arabie saoudite), se projette en espérant être acteur majeur parmi les Guerriers du Désert.
Le paradoxe est qu’il se sent fort
Naturellement, ses copies pâles ne constituent pas d’assurance pour une place dans le onze Dz à l’approche de la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier) au Maroc. D’ailleurs, on peut noter que, lors de la précédente édition du tournoi, il n’avait débuté qu’un seul match sous les ordres de Djamel Belmadi. C’était celui contre la Mauritanie pour une défaite (0-1) restée dans les annales. Sa titularisation coïncidait avec un revers qui actait la sortie d’El-Khadra dès le premier tour pour la deuxième séquence de suite.
Pour cette fois, le joueur formé par l’Olympique Lyonnais espère avoir un meilleur statut et connaître plus de réussite. Ainsi, il assure que « depuis le début de saison, je me sens vraiment fort. » Est-ce que ce ressenti suffira pour convaincre Petkovic de le maintenir dans ses plans principaux ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, le concerné dit vouloir « être titulaire contrairement à la précédente édition en Côte d’Ivoire. »
Aouar en rêve mais…
Plus que le CAN 2025, le rendez-vous majeur sera certainement la Coupe du Monde 2026 (11 juin – 19 juillet). La compétition planétaire se jouera l’été prochain dans une organisation commune entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Sachant que les places seront chères pour le raout footballistique qui est « le rêve de tout joueur » comme l’indique Aouar, il pense que « si je continue à bien performer, j’aurais peut-être ma place. »
Avec la France, il n’a pas été gardé par Didier Deschamps pour disputer la Coupe du Monde 2022. D’ailleurs, la tournure qu’a prise sa carrière en Bleus l’avait poussé à se rabattre sur son pays d’origines depuis mars 2023. A présent, il se retrouve proche de réaliser son rêve avec l’Algérie. A présent, l’ancien Gone parle avec des « peut-être. » C’est là une communication d’un joueur quelque peu fragilisé par les blessures mais aussi par la conviction maquillée que son niveau n’est pas celui d’antan. Force est de reconnaître que son rayonnement n’est pas celui d’avant. Dès lors, sa place pour le Mondial des Amériques sera sur la balance dans une zone médiane où les choix de qualité sont nombreux.


