N’ayant pas un mandatement valable dans sa première postulation pour la présidence de la fédération algérienne de football (FAF), Meziane Ighil est devenu ce dimanche président de l’Amicale des anciens internationaux algériens (AAIF) au sortir d’une Assemblée générale extraordinaire. Ce nouveau statut devrait lui garantir la validation de sa candidature. A moins que…
Dans un premier temps, l’AAIF avait donné son mandatement pour Ighil. Cela devait lui permettre de se présenter aux élections fédérales de la FAF. Toutefois, la Commission électorale avait recalé le concerné. Et pour cause, seul le président de l’AAIF peut faire valoir ce droit.
D’éventuelles irrégularités dans le processus
Dès lors, il a fallu qu’Ali Fergani s’évince de la présidence de cette association au profit d’Ighil. Cette démarche devrait mettre ce dernier en conformité avec la réglementation dictée par la FAF. Mais la Commission de candidatures que préside Ali Malek risque de contester la manière du déroulement du vote. En effet, il se pourrait qu’on juge cet avènement en l’estimant non-conforme à la réglementation qui régit les AG électives des associations sportives du pays.
En tout cas, cette fois, Ighil a des chances de passer à la prochaine étape. D’après les premières indications, il pourrait être le concurrent de Walid Sadi lors des élections fédérales prévues le 21 septembre prochain. Pour sa part, Abdelkrim Medouar ne pourrait rien changer à son inéligibilité car il ne jouit pas d’un certificat d’études supérieures. C’est ce grief qui a été retenu contre lui par la Commission de candidatures à l’examen des dossiers.