Alors qu’ils sont trois postulants à briguer la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF), il se pourrait qu’on se retrouve avec un candidat unique le jour de l’Assemblée générale élective prévue le 21 septembre prochain.
En effet, Meziane Ighil a vu son mandatement, obtenu auprès de l’Amicale des anciens internationaux algériens (AAIF), contesté par le Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). La tutelle a saisi le secrétaire général de la FAF pour l’informer de l’irrégularité des élections organisées par l’AAIF dimanche dernier à l’issue d’une AG Elective extraordinaire “sans obtention d’autorisation”.
Sadi seul dans la danse ?
De ce fait, toutes les décisions prises à l’issue de cette AGEx sont nulles et non avenues. Cela veut dire que le statut de président, obtenu par Ighil et qui lui conférait un amendement, est irrégulier. Par conséquent, son dossier risque d’être -une nouvelle fois- rejeté par la Commission de candidature que pilote Ali Malek. Le verdict de cette dernière est attendu dans deux jours. Abdelkrim Medouar a, lui aussi, peu de chances de passer l’écrémage car il n’a pas de diplômes d’études supérieures.
Pour l’instant, c’est Walid Sadi qui pourrait obtenir la validation de son dossier. On se dirige vers un nouveau vote avec un candidat unique. Ces dernières années c’est devenu une tendance. Et ça renseigne sur le jeu qui est fermé et restreint à ce niveau.