Le nul (0-0), enregistré jeudi soir entre l’Algérie et la Tanzanie au stade 19 mai 1956 à Annaba, a permis aux Tanzaniens de prendre le deuxième ticket de la CAN-2023 en tant que second (8 points) du groupe “F” derrière l’EN (16 points). Au même moment, l’Ouganda était parti s’imposer au Maroc contre le Niger (0-2). Ce résultat n’a pas suffi aux Ougandais (3e, 7 points) pour passer. Et ils pensent que les Verts, qui avaient aligné 5 victoires de suite dans les éliminatoires, auraient pu (dû) l’emporter.
La frustration est là pour l’Ouganda qui rate la participation à la CAN-2023 pour un point. L’unité prise par les Taifa Stars provoque les suspicions dans le camp des Ougandais. Ainsi, le sélectionneur Milutin Sredojević, estime que “ce qui s’est passé dans le match entre l’Algérie et la Tanzanie est une honte pour le football”.
Le technicien serbe ne s’est pas arrêté là puisqu’il semble persuadé que “l’Algérie a levé le pied face à la Tanzanie pour lui permettre de se qualifier. L’histoire a une mémoire et vous vous rappellerez de mes propos lors des prochaines éliminatoires à la CAN-2025 et la Coupe du Monde 2026”. A quoi fait-il allusion ? On ne le sait pas trop.
“Je dévoilerai plus de faits dans les prochains jours”
En outre le coach des Crânes s’en prend à notre sélection en remuant la plaie des derniers échecs des Verts. “L’Algérie n’a pu passer le premier tour de la coupe d’Afrique (CAN-2021) et ne s’est pas qualifiée pour la Coupe du Monde malgré leur potentiel”, a-t-il lâché en promettant de dévoiler “plus de faits dans les jours à venir”.
En toute objectivité, on ne pouvait déceler aucune complaisance dans le jeu des Fennecs qui ont fait le siège dans le camp des protégés d’Adel Amrouche passant tout proches de scorer à 3 ou 4 reprises. On peut même noter que l’arbitre de la rencontre Djindo Louis Houngnandande a -par moments- faussé le cours du match en sifflant des fautes imaginaires contre l’EN et parfois en faveur des Étoiles du Kilimandjaro. S’il y a une partie à accabler, ce n’est certainement pas celle d’El-khadra. On peut comprendre la frustration mais on ne cautionne pas ces accusations.