L’équipe nationale dames ne disputera pas les éliminatoires des Jeux Olympiques Paris-2024. En effet, la FIFA n’a pas reçu l’engagement de nos féminines de la part de la Fédération algérienne de football (FAF). Ni la DTN ni le secrétariat général de la FAF, n’ont jugé utile de confirmer la présence de notre EN féminine lors des qualifications pour les olympiades. Et ce malgré les maintes rappels de l’instance continentale. Un autre jour. Une autre bourde.
Décidément, à la FAF, il n’y a d’yeux que pour la sélection A de Djamel Belmadi et l’intérêt occasionnel pour les sélections jeunes quand il y a un tournoi sur nos terres. Sinon, comment expliquer que nos Vertes, pourtant 10e du classement africain, se voient privées de tenter leurs chances dans les “qualifiers” aux JO de Paris-2024.
Debbichi, dénominateur commun et dindon de la farce
En effet, les Algériennes ne figurent pas parmi les 25 sélections de l’Afrique qui brigueront les deux places pour le tournoi olympique composé de 4 tours. Ainsi, Farid Benstiti, désigné sur le banc de l’EN dames le 28 décembre écoulé, ne pourra pas connaître son premier défi de Sofia Guellati et ses coéquipières. Désormais, il s’agit de situer la responsabilité de cette grave erreur administrative.
Naturellement, les doigts sont pointés vers Mounir Debbichi en sa qualité de Secrétaire Général de la FAF. En effet, il était question d’engager notre équipe nationale depuis l’ère de Charaf-Eddine Amara. A cette époque, Debbichi était déjà secrétaire. Il est donc le dénominateur commun avec le mandat de Djahid Zefizef, président actuel. Constamment, il y a eu des requêtes de la part de la FIFA pour rappeler à la FAF que nos dames n’ont pas encore confirmé leur participation aux éliminatoires.
Kourichi, Biskri et Djelloul : DTN à la traîne
On rappellera aussi qu’il y a eu des intérims à la DTN avec le passage de Taoufik Korichi avant l’arrivée de Mustapha Biskri et son acolyte Zoheir Djelloul désignés à la surprise générale durant ce mandat chaotique de Djahid Zefizef. Manifestement, aucun des trois n’a jugé utile de jeter un œil sur le calendrier des sélections et des engagements. On comprend donc que la défaillance est à tous les étages. On peut même parler d’une grave négligence qui reste impardonnable à ce niveau.
Certes, pour nos joueuses, il aurait été difficile d’aller chercher un des deux strapontins en jeu. Mais ce n’est pas vraiment ça l’essentiel tant ce malheureux épisode vient nous rappeler la légèreté avec laquelle certaines personnes gèrent une discipline dans laquelle la responsabilité est lourde pour redorer le blason. Un vrai foutoire.