En novembre dernier, la situation sanitaire liée au Coronavirus était plus ou moins stable. Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a pu avoir l’ensemble des joueurs convoqués et opérationnels. Seul Mohamed Farès a été empêché par la Lazio Rome de quitter la bulle sanitaire imposée au club italien en cette période. Pour la date FIFA de mars, le driver de l’EN pourrait voir certains Fennecs bloqués par leur employeur. Un contretemps qui risque de l’obliger à revoir les approches des rencontres contre la Zambie et le Botswana.
Bien qu’il comptait donner la chance aux seconds couteaux pour les deux matchs restants des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2022, Djamel Belmadi souhaitait travailler en ayant ses cadres habituels à disposition. Les regroupements ont été rares depuis l’apparition du Coronavirus. Depuis novembre 2019, la sélection a dû se contenter de deux stages seulement et 4 rencontres : deux amicales contre le Nigéria et le Mexique en octobre 2020 et la double-confrontation face au Zimbabwe en novembre écoulé.
Les clubs pensent d’abord à leur intérêt
La série d’invincibilité a été prolongée à 21 rencontres après ces tests. A partir de là, même si la qualification pour le tournoi africain qu’abritera le Cameroun en 2022 (15 janvier – 28 février), est assurée, il reste cet enjeu psychologique et ce statut d’imbattables à préserver. C’est pourquoi la présence des joueurs les plus en forme est recommandée.
Toutefois, les derniers éléments relayés par la presse internationale laisse entrevoir un éventuel blocage des internationaux par leurs clubs en Europe. La complexité de la donne sanitaire et l’apparition du nouveau variant de la COVID-19 y est pour beaucoup. En Angleterre, c’est Mahrez et Benrahma qui pourraient ne pas avoir le quitus de Manchester City et West Ham pour se rendre en Algérie. Les restrictions sanitaires veulent que toute personne qui revient d’un voyage en dehors du Royaume-Uni observe une quatorzaine.
Aujourd’hui, des éléments comme Mahrez et Benrahma sont importants pour leurs entraîneurs. Se passer d’eux sera une solution en moins pour leur plan étant donné que les Citizens sont engagés sur plusieurs fronts et que les Hammers, 4es de Premier League, luttent pour une place européenne.
D’autres Fennecs concernés par les restrictions
En France, l’étreinte des entrées sur le territoire a été resserrée. L’Olympique lyonnais, pour lequel jouent Islam Slimani et Djamel Benlamri, ne compte, lui aussi, pas laisser les deux Verts honorer leurs éventuelles convocations. Une tendance qui pourrait s’étendre à d’autres sociétaires de la Ligue 1 Uber Eats à l’instar du FC Metz où évoluent Oukidja et Boulaya ainsi que l’OGC Nice (Atal et Boudaoui bien que ces derniers soient déjà forfaits), Montpellier HSC (Andy Delort) et Nîmes Olympique (Ferhat et Aribi).
Il faut savoir que ces mesures dépendront aussi de si, oui ou non, le nouveau variant provoque des pics de contamination à la nouvelle souche sur notre propre territoire où la situation est, jusque-là, maîtrisée. Dans le cas contraire, Belmadi sera dans l’obligation de trouver d’autres pièces de rechange. Et sa marge de manœuvre sera définie par l’évolution pandémique d’ici la 3e semaine de mars. Rien n’est figé. Les choses peuvent s’arranger ou s’empirer. Cependant, dans les deux cas, il faudra s’adapter avec un objectif inchangé : préserver la dynamique en toutes circonstances.