Le match Algérie-Libéria a été marqué par la non-participation d’Amin Chiakha, jeune talent de 18 ans du FC Copenhague. Cette décision de Vladimir Petkovic a suscité le mécontentement parmi les supporters, mais aussi du jeune prodige qui a fondu en larmes à la fin de la rencontre.
Très attendu pour ce mois de novembre, Amin Chiakha a fait sa première apparition sous le maillot national lors du match face à la Guinée équatoriale à Malabo où il a été incorporé à la 89′ minute de jeu. Malgré le nul (0-0) obtenu ce jour-là, le jeune attaquant a exprimé sa fierté d’avoir porté les couleurs de l’Algérie lors d’une interview à la fin du match au micro de l’ENTV.
Contre le Libéria, les supporters présents au stade Hocine Ait Ahmed (Tizi Ouzou) espéraient une nouvelle occasion de voir le jeune espoir en action. À la 74e minute, avec un score de (4-1) en faveur des Verts, Petkovic a choisi de laisser Chiakha sur le banc, une décision qui n’a pas manqué de diviser l’opinion publique et déplu au natif de Copenhague qui rêvait de s’illustrer sous les yeux de ses parents.
Un moment d’émotion au terme du match
Après le coup de sifflet final, notre photographe, Ichem Djerbah, a capturé un instant touchant de Chiakha, visiblement ému, aux cotés de sa mère. Après le sourire et la fierté affichés lors de l’hymne national, le jeune joueur semblait marqué par l’absence de temps de jeu, un sentiment qui est courant de voir chez les jeunes joueurs en pleine ascension. Cette situation pourrait néanmoins se révéler bénéfique pour sa maturation, un épisode qu’il saura sans doute surmonter et qui contribuera à sa progression personnelle et professionnelle.
Les explications de Fellak
Invité sur la chaîne internationale algérienne AL24News, le chargé de communication de la Fédération algérienne de football, Said Fellak, a réagi aux critiques concernant la gestion de l’effectif pour ces matchs de novembre. À propos de l’absence de certains joueurs, en particulier Chiakha, il a expliqué : “Quand j’étais journaliste, je pensais également que certains matchs étaient moins importants. Mais il faut comprendre que le sélectionneur prépare déjà sa composition des qualifications au Mondial. Petkovic n’a que 10 matchs à son actif à la tête de l’équipe nationale. Chaque décision est prise dans cette optique de préparer l’avenir”.
En fin de compte, c’est Vladimir Petkovic qui détient le dernier mot. Le sélectionneur national, dans une démarche de construction à long terme, fait des choix stratégiques pour l’avenir de l’équipe. Pour Amin Chiakha, il aura d’autres opportunités de briller sous la tunique des Verts, et devra à l’instar d’un Ibrahim Maza, travailler dur pour gagner la confiance du technicien bosnien.
Notre journaliste Mohamed Touileb, invité l’émission d’AL24News avec Saïd Fellak :
