Pour la 7e fois de suite, Riyad Mahrez s’est montré décisif avec l’équipe nationale. Ce jeudi soir contre le Djibouti (succès 8-0), il a inscrit un but et délivré une passe décisive. Et en termes d’offrandes, on peut même dire qu’il en a fait trois. On vous explique pourquoi.
Lors de la démonstration contre les Requins de la Mer Rouge, les Fennecs ont obtenu deux penalties. Et, habituellement, c’est Mahrez le tireur attitré. Dans un premier temps, il a laissé Islam Slimani tirer pour signer un doublé. Un coup de pouce du capitaine pour se rapprocher encore plus d’Abdelhafid Tasfaout. Pour la seconde fois, c’est Baghdad Bounedjah qui a vu son capitaine passer son tour. Même si le sociétaire de Manchester City a montré un peu de réticence à laisser le pensionnaire d’Al Sadd SC (Qatar) transformer la sentence.
Belmadi évoque « un geste de classe »
A ce moment, Mahrez pensait certainement à respecter les consignes du coach qui l’a désigné pour l’exercice au préalable. Bounedjah a tiré et transformé le « péno ». Il n’y a pas eu de « penalty gate ». Chose courante aujourd’hui dans les matchs de foot où l’on voit les joueurs tirer la tronche pour se présenter face au gardien adverse.
Pour toutes ces raisons, il est important de louer et saluer l’attitude de celui qui a délivré 26 passe D et inscrit 22 réalisations. Aujourd’hui star du football mondial, Mahrez a su garder son humilité et sa générosité au moment où des joueurs dans d’autres pays adoptent des attitudes déplorables. Appelé à donner son avis sur cet épisode, le coach d’El-Khadra a estimé que « c’est un geste de classe. C’est un capitaine exemplaire. C’est lui qui est désigné mais il comprend le feeling des attaquants et des buteurs. El Hamdoulillah, on a atteint une relation fraternelle. Et ils sont tous là pour s’aider les uns et les autres.» La discipline et la rigueur de Djamel Belmadi a instauré un respect mutuel entre les joueurs. C’est la clé de cette réussite.