La séparation était brutale et le divorce semblait irrévocable. Notamment du côté du sélectionneur Djamel Belmadi qui a descendu le joueur en flammes en conférence de presse mais aussi lors d’un passage sur la Radio RMC. Andy Delort n’est plus dans les plans du coach de l’EN depuis octobre dernier. La décision avait tout de définitive et ce n’est pas le bide à la CAN-2021 qui risque de changer la donne comme certains médias veulent le laisser croire.
Clairement, Belmadi ne fera pas machine-arrière. En effet, une démarche pareille remettra en considération toutes ses exigences pour intégrer la sélection et sa parole car il n’en a toujours eu qu’une. Depuis sa venue sur le banc de l’Algérie, l’architecte du sacre à la CAN-2019 s’est montré intransigeant pour ce qui est de l’engagement. Un critère dans lequel Delort a lourdement failli.
Belmadi a été trop offensif pour reculer
Ainsi, l’actuel attaquant de l’OGC Nice a voulu mettre sa carrière internationale entre parenthèse le temps d’une CAN pour essayer de gagner sa place chez les Aiglons qu’il avait rejoint lors du dernier mercato. Une attitude que le premier responsable de la barre technique algérienne n’a absolument pas tolérée.
« Ça, c’est la grosse blague de l’année. C’est ou de la grosse stupidité, ou le culot qui n’a pas de limites. Donc, nous, on va jouer sous 40° au Niger, dans des conditions exécrables, on va se taper dans toute l’Afrique une campagne de qualifications qui est un peu un enfer. Et, quand tout est fait, quand tout est réglé, le monsieur revient comme une petite mariée : C’est bon je suis dispo maintenant ? C’est doublement nous manquer de respect », avait lâché Belmadi.
Point du non-retour
Dès lors, la cassure était consommée. Pour de bon quand on connaît Belmadi. Certes, après l’élimination du tournoi continental, il a dit qu’il pourrait revoir certaines décisions. Toutefois, la mise à l’écart de l’ancien pensionnaire du Montpellier HSC ne risque pas d’être reconsidérée. «Il était dans cette liste (pour jouer contre le Niger, NDLR) comme dans toutes les listes depuis qu’il est algérien. De facto, il n’est plus sélectionnable. Peut-être dans un an, peut-être avec quelqu’un d’autre, je n’en sais rien. Les choses sont évidentes pour moi en tout cas », précisait le driver des Fennecs en octobre.
C’était le point du non-retour. Sauf pour ceux qui veulent forcer un comeback inenvisageable. Peu importe le talent ou l’éventuelle plus-value que cette réintégration pourrait garantir. Après tout, Belmadi était le premier à tendre la main au Sétois. Et il ne le fera vraisemblablement pas par deux fois.
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