C’est à trois secondes près. Mais c’était exactement la même minute qui s’égrenait. Parfois, dans les histoires, il y a des similitudes. Et ça donne l’impression que les faits saillants font partie du recommencement. Le 18 novembre 2009, Anthar Yahia catapultait le ballon sous la transversale d’Essam El Hadary (Egypte) à la 40e minute à Omdurman (Soudan). Une réalisation qui avait envoyé l’Algérie disputer la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.
Un peu plus de 12 ans plus tard, Islam Slimani surprenait le gardien camerounais André Onana à la même minute d’un coup de tête qui a touché la barre horizontale avant d’aller mourir au fond des filets. Et figurez-vous que cela est intervenu à la même minute dans un match où il y a le même enjeu : une place dans le tournoi planétaire le plus prisé. Le clin d’œil de l’histoire est là. La même rage et euphorie ont suivi ces deux banderilles qui dressent le tapis du Mondial pour l’Algérie.
Certes, la première était dans un match d’appui qui qualifiait directement l’un des deux prétendants quand la deuxième est survenue dans la première manche seulement. Mais les superstitieux veulent que cela soit un clin d’œil du destin. Une sorte de prémonition qui enverrait l’EN disputer sa 5e Coupe du Monde FIFA. On le souhaite vivement. Pour cela, il faudra faire la deuxième moitié de chemin ce mardi dans un Stade Mustapha-Tchaker qui sera à l’état suprême d’ébullition.