Selon les projections d’Opta, référence mondiale en matière de données et d’analyses statistiques sportives, l’Algérie figure parmi les candidats crédibles au sacre continental.
Les Fennecs disposent de 12 % de chances de remporter le trophée, une estimation qui les installe dans un quatuor de tête extrêmement resserré. Seul le Maroc, porté par l’avantage du terrain, se détache légèrement avec 19,1 %, devant l’Égypte (12,4 %) et le Sénégal (12,3 %). Autrement dit, jamais la hiérarchie n’a semblé aussi fragile à l’échelle africaine.
Opta, dont les projections s’appuient sur des millions de données (résultats passés, forme des équipes, valeur des effectifs, dynamique récente et simulations probabilistes), ne désigne pas un favori unique, mais souligne un équilibre inédit. Et dans ce contexte, l’Algérie conserve son poids malgré deux échecs consécutifs lors des deux dernières éditions.
𝐀𝐅𝐂𝐎𝐍 𝟐𝟎𝟐𝟓: Opta Supercomputer Predictions 📈
The Africa Cup of Nations begins this week, with hosts Morocco among the sides looking to dethrone reigning champions Côte d’Ivoire.
Here are the Opta supercomputer's pre-tournament projections. pic.twitter.com/ziTgomxRYu
— Opta Analyst (@OptaAnalyst) December 15, 2025
En effet, depuis le sacre éclatant de 2019 au Caire, les Verts n’ont jamais réussi à confirmer. Champions en titre en 2021, ils quittent la compétition dès le premier tour, sans la moindre victoire. Le scénario se répète en 2023, avec une nouvelle élimination prématurée, vécue comme une véritable fracture entre une génération dorée et ses promesses non tenues.
Ces deux désillusions successives ont profondément marqué l’image et le mental de la sélection. Elles expliquent pourquoi, à l’approche de 2025, les projections d’Opta doivent être lues avec prudence côté algérien. Le potentiel statistique est là, la place parmi les favoris aussi, mais la crédibilité se joue sur le terrain et non à travers un algorithme.
Pour Vladimir Petkovic, nouvel homme fort du banc algérien, la priorité n’est pas de viser le trophée à tout prix, mais de franchir ce cap psychologique du premier tour, devenu un mur invisible pour les Fennecs. Avant de rêver de demi-finales ou de finales, l’Algérie doit d’abord se réconcilier avec la compétition, retrouver une stabilité et prouver qu’elle sait encore gérer la pression des grands rendez-vous.
Les chiffres d’Opta offrent une photographie rassurante des forces en présence. Mais ils ne gomment ni les traumatismes du passé récent ni les exigences du présent. En 2025, l’Algérie avancera avec des statistiques favorables, certes, mais aussi et surtout avec l’obligation de transformer les probabilités en certitudes.
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