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Belaïli, pas de la poudre aux yeux

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Hier soir, Youcef Belaïli a sorti ses habits de lumière et ses dribbles éclairs. Au moment où l’équipe nationale semblait quelque peu à la peine en début de seconde mi-temps, elle s’en est remise au natif d’Oran.

Sur les 5 buts inscrits contre la Zambie lors de la première journée des éliminatoires de la CAN-2021, il y avait 3 où le numéro 8 des « Fennecs » était impliqué directement. Une passe décisive, un penalty provoqué et un but, la copie de l’ancien de l’USM Alger valait largement le titre du MVP de la rencontre.

75e minute, Youcef Atal s’en va défier la défense zambienne avec sa séries de dribbles chaloupée et géniale. Le très offensif latéral droit sert un autre Youcef, Belaïli en l’occurrence, qui fixe son garde du corps et envoie une « frappasse » du droit partie nettoyer la lucarne de Toaster Nsabata. Le portier des « Chipolopolos » ne pouvait que constater les dégâts du 4e but en 16 sélections du Dz.

Avant de signer la troisième réalisation de l’EN dans ce duel, l’enfant d’Oran était à la baguette du corner qui a emmené l’ouverture du score de Ramy Bensebaïni (44’). Aussi, il avait poussé Kabaso Chongo à commettre une faute dans la surface à la 68e minute qui a donné un coup de pied de surface transformé par Baghdad Bounedjah.

Mentalement fort

Jeudi, dans l’antre de Mustapha Tchaker (Blida), Belaïli a montré qu’il n’était pas ce joueur donné pour fini. L’ex-meneur de jeu du « Taraji » (ES Tunis) a laissé les vieux mauvais souvenirs derrière lui. Savant, pertinemment, que les secondes chances, il n’y en a pas en centaines. On sent, à chaque prise de balle, son aisance et son génie.

Très agile et trop rapide pour les vis-à-vis. Son coup de rein est dévastateur. Ses « skills » impressionnent les spectateurs. Justement, le « Roi Achour 10 », comme aimaient le surnommer les supporters usmistes, se balade au royaume de la résurrection. Une réhabilitation qu’il s’est permise grâce à son don inouï et sa puissance mentale qui auront fait la différence pour un gars de 27 ans qui a su agir en conséquences faisant grâce à ses prises de balle pleine d’élégance et éloquence.

Le natif d’El-Bahia incarne la gaieté de ce sport qu’est le football. Il a prouvé que l’erreur est humaine mais que le talent est divin ; que donner de la joie peut faire oublier les déceptions et force le pardon.

Belaïli a démontré qu’il ne faut pas se démonter face aux épreuves difficiles. C’est vrai que son bagage footballistique lui a facilité les choses. Mais c’est son abstraction cérébrale qui a fait toute la différence. Quel comeback !

Mohamed Touileb, La Gazette du Fennec

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