Le président déchu de la Fédération algérienne de boxe (FAB), M. Abdelmadjid Nehassia a été officiellement réhabilité par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Salim Bernaoui, a indiqué ce lundi un communiqué du ministère (MJS). Victime du conflit avec l’ancien ministre El Hadi Ould Ali, le patron de la boxe algérienne a été réhabilité dans ses droits.
Élu le 4 mars 2017 à la tête de la FAB pour le mandat olympique 2017-2020 en remplacement de Nabil Sadi, Nehassia avait été d’abord suspendu par le MJS pour “mauvaise gestion” avant d’être déchu de son poste par les membres de l’Assemblée générale, réunis en session extraordinaire le 15 juillet 2017 et une assemblée élective avait été organisée le 1er août de la même année, portant Abdeslam Draa à la tête de la FAB.
Depuis le 26 octobre 2018, date de la fin de mission de l’ex-président Draa, la FAB vit une situation de blocage et un vice-président, à savoir Mourad Ouhib, occupe le poste de président par intérim.
A partir de cette date, deux assemblées électives avaient été reportées (17 novembre et 29 décembre 2018), sur injonction de l’Association internationale de boxe (AIBA) qui a demandé des explications sur les motifs du rejet des dossiers de candidatures de Nabil Sadi et Fazil Ferhat, réhabilités eux aussi par le MJS.
Conséquence de cette situation, l’Algérie a perdu sa représentativité au sein du Comité exécutif de l’AIBA. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a finalement appliqué la décision du TAS, où Nehassia avait gagné son procès contre le département Ould Ali et celui de son successeur, Mohamed Hattab qui avaient tous deux refusé la décision du TAS algérien. Cette situation inédite avait créé un bras de fer entre la FAB et l’AIBA. Tout rentre ainsi dans l’ordre mais que de temps perdu pour la boxe algérienne.
Saïd Benhammadi, La Gazette du Fennec