Rachid Gasmi vient d’annoncer sa démission du bureau fédéral. Une démission qui prend tout bonnement les allures d’un acte de décès pour le BF amputé désormais de plus de 50% de ses membres.
En quittant, dimanche, le bureau fédéral de la FAF, Rachid Gasmi a purement et simplement signé l’acte de décès de ce dernier. Car selon la loi 13-05 sur le sport, le bureau fédéral ne peut plus amender des lois et des règlements en cas de vacances de la majorité de ses membres. Et c’est justement ce qu’a provoqué la démission de Gasmi qui occupait jusqu’ici le poste de président de la commission de gouvernance de la FAF.
C’est en effet le 7ème membre à quitter officiellement le bureau fédéral. Celui-ci se retrouve désormais avec six membres seulement et va irrémédiablement vers la dissolution. C’est en tous les cas ce que prévoit la loi 13-05 sur le sport et les nouveaux statuts de la FAF qui doivent être amendés prochainement.
La démission de Gasmi n’est pas sans conséquence, puisque du point de vue de la réglementation, Charaf-Eddine Amara ne peut plus prendre de décision, du moment que son BF ne peut plus statuer. Chose qu’il faisait allègrement ces derniers jours en dépit de son statut de président démissionnaire.
Devant cette situation, Charaf-Eddine Amara ne peut logiquement qu’aller au bout de la feuille de route qu’il avait tracée le 30 mars dernier. A savoir provoquer une assemblée générale élective.
🚨Démission de Rachid Gasmi du Bureau Fédéral de @FAFAlgeria !
Désormais 7 membres sur 13 ont quitté le BF ! Réglementairement le @MJSAlgerie doit confirmer sa dissolution automatique et une fin d’aventure pour le président Amara ⛔️⛔️⛔️ #FAF #Gasmi #Amara pic.twitter.com/vTKmz5YE9W
— La Gazette du Fennec (@LGDFennec) May 8, 2022