Après une première victoire sportive avec l’ascension du SCO Angers en première division il y a quelques jours, l’ancien président du club, Saïd Chabane, enchaîne sur une seconde victoire, judiciaire cette fois, en étant totalement relaxé par le tribunal correctionnel de Bobigny dans une affaire de blanchiment d’argent.
Jugé en mars dernier pour complicité d’exercice illégal de la fonction d’agent et blanchiment en bande organisée, l’homme d’affaires algérien Saïd Chabane a finalement été relaxé ce mardi. Le procureur du tribunal de Bobigny avait requis 18 mois de prison avec sursis, mais cette demande n’a finalement pas été retenue.
Il en va de même pour les complices présumés de Chabane, à savoir Abdelkader Chehida et Abdelkader Khelafi, intermédiaires sans licence, ainsi que Lassana Koita, agent licencié FFF, qui ont également été relaxés. Cependant, l’ancien responsable du recrutement du SCO, Jalal Benalla, a été déclaré coupable et condamné à 18 mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une interdiction d’exercer le métier d’agent et de gérer une entreprise pendant un an.
Saïd Chabane voit (en partie) le bout du tunnel
En réponse à ses détracteurs suite à la montée d’Angers en première division, Saïd Chabane avait déclaré que “l’avenir lui donnerait raison sur un certain nombre de points”. Avec cette victoire judiciaire, le patron en retrait du SCO se débarrasse déjà d’un poids considérable.
Néanmoins, Chabane n’est pas encore totalement libre de toutes accusations, car une affaire d’agressions sexuelles le poursuit toujours. Il a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, dans cette affaire. L’Algérien a récemment fait appel de cette décision, et le jugement définitif est attendu dans les prochaines semaines.